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Dans un livre pour enfant, Trump est un lapin et devient l'ami des chattes...


actualitte.com

En France, la littérature jeunesse et la politique purement politicienne ne se mêlent quasiment jamais. Aux États-Unis, c’est une tout autre affaire, l'une surgit régulièrement chez l'autre, souvent sous forme de biographie romancée. Longtemps l’apanage des Démocrates, le camp Républicain s’essaye désormais à faire comprendre la politique du Président Trump avec un mignon petit lapin, Thump.


 
Il s’appelle Thump. Il est vraiment choupinou avec sa petite houppette blonde. Thump est un petit lapin qui va rencontrer plein d’amis et devenir Président. C’est un bon gars ce petit Thump. Bon. Maintenant, Thump est la co-création d’un théoricien du complot américain, proche de Donald Trump, Alex Jones.
Pour bien faire comprendre les agissements de Donald Trump aux enfants, rien n’est réellement caché, mais le sens qu’Alex Jones donne à la politique du président américain est tout autre. Ainsi, dans Thump : The First Bundred Days (Titre intraduisible littéralement en français qui joue sur les mots « Hundred » : 100 et « Bunny » : Lapin), on peut y trouver : « Thump a été épinglé alors qu'il parlait d'attraper des choses pusillanimes. Les manifestants ont même fait des chapeaux roses : leur colère était unanime. » La référence à cette vidéo d'octobre 2016, où Trump voulait attraper les femmes « par la chatte » est évidente... Et plus mignonne ici...
via GIPHY
Vendu sur Amazon et sur le site d’Alex Jones, Infowar, le coauteur explique ainsi son intention : « Nous voulions vraiment sortir quelque chose d'amusant et de léger, quelque chose que les fans de Trump pouvaient apprécier. »
Et c’est certain que les fans apprécient ! Dans le livre, on y trouve en effet de sympathiques personnages : « Thump a trouvé des amis dans des endroits étranges, de toutes les formes et tailles. Tels que les grenouilles qui coassaient « KEK ! » Ils étaient pleins de surprises ! » La surprise est telle, que les fameuses « grenouilles » sont juste une référence à Pepe the Frog, une bande dessinée à la base inoffensive sur internet, rapidement devenue le symbole du nationalisme blanc pendant la campagne présidentielle de 2016.
Parmi les nombreux coauteurs de Thump : The First Bundred Days, on retrouve Brett R. Smith, directeur artistique de Clinton Cash, un roman graphique soutenu par Steve Bannon, l’ex-conseiller de Trump proche de l’extrême droite américaine, et Timothy Lim, qui a travaillé avec Marvel, Lucasfilm et Hasbro. Le livre est publié par Post Hill Press, dont les livres sont distribués par Simon et Schuster.

Comme l’expliquait à Actualitté, il y a deux ans, l’historien et universitaire François Durpaire spécialisé dans les États-Unis, quand nous lui avions posé des questions sur le pourquoi des albums jeunesse sur Hillary Clinton : « Atteindre un public plus vaste que celui visé habituellement par les politiques (les votants). Mais par les enfants, il y a cette possibilité d'atteindre les parents, qui eux votent ! Si l'on veut avoir une lecture moins cynique, on peut dire qu'il y a une vraie ambition pédagogique qui s'inscrit dans une vraie tradition américaine ».
Nous pouvons donc, dans ce cas, réellement nous demander si « ambition pédagogique » et « propagande » finalement  ne serait pas sensiblement la même chose…
via Alternet


The Rolling Stones—Jumping Jack Flash - tab

The chords to Jumpin' Jack Flash (as I hear it) are B, D, A, and E.  

The opening riff (also, the middle section) is just B-E-D repeated (3 times 
for the intro, 4 for in the middle) followed by B strummed a few times.

During the verses, the riff is the simple

|-----------------------------------|
|*---------------------------------*|
|-----8--8--------------------------|
|-----9--9--------7-----7-------7---|
|*----9--9----7-9---7-9-----7-9----*|
|-----7--7--------------------------|

The chorus is

  B        D     A         E
  But it's al----right     now,
                 B
  in fact it's a gas....

  B        D     A         
  But it's al----right     
  E                          B
  Jumpin' Jack Flash, it's a gas gas gas!


The Rolling Stones - Jumping Jack Flash - Cover by Paul Lassey



Johnny Hallyday - Quelque chose de Tennessee - partition tab


 
Arpegian style: For example for a E:

   E:--------0-------------:
   B:-----------0-----0----:
   G:--------------1-------:
   D:--2--2----------------:
   A:--2-------------------:
   E:--0-------------------:


Spoken:

E                                          F#m7
A vous autres hommes faibles et merveilleux

E/G#                                          A
Qui mettez tant de grace a vous retirer du jeu

C#m
Il faut qu'une main posee sur votre epaule

G#m                      F#m                        B
Vous pousse vers la vie, cette main tendre et legere


B                                  E
On a tous quelque chose en nous de Tennessee

F#m7                   E/G#
Cette volonte de prolonger la nuit

A                         C#m
Ce desir fou de vivre une autre vie

G#m                      F#m
Ce reve en nous avec ses mots a lui


Quelque chose de Tennessee
Cette force qui nous pousse vers l'infini
Y'a peu d'amour avec tellement d'envie
Si peu d'amour avec tellement de bruit

B                E         F#m7  E/G#  A  C#m  G#m  F#m  B
Quelque chose de Tennessee


B            E
Ainsi vivait Tennessee

E                              E/G#
Le coeur en fievre et le corps demoli

A                       C#m
Avec cette formidable envie de vie

G#m                         F#m
Ce reve en nous c'etait son cri a lui

B                E         F#m7  E/G#  A  C#m  G#m  F#m
Quelque chose de Tennessee


Comme une etoile qui s'eteint dans la nuit
A l'heure ou d'autres s'aiment a la folie
Sans un eclat de voix et sans un bruit
Sans un seul amour, sans un seul ami
Ainsi disparu Tennessee

A certaines heures de la nuit
Quand le coeur de la ville s'est endormi
Il flotte un sentiment comme une envie
Ce reve en nous avec ses mots a lui
Quelque chose de Tennessee


Define:  E   : 022100
         F#m7: 242222
         E/G#: 422100
         A   : x02220
         C#m : x46654
         G#m : 466444
         F#m : 244222
         B   : x24442

Johnny Hallyday - Je Te Promets - partition


 
Johnny Hallyday - Je te promets



Couplet 1

C
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Em
Je te promets le miel � ma main qui te touche
Dm
Je te promets le ciel au-dessus de ta couche
Fmaj7                                    G7
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

C
Je te promets la clef des secrets de mon �me
Em
Je te promets la vie de mes rires � mes larmes
Dm
Je te promets le feu � la place des armes
Fmaj7                            G7
Plus jamais des adieux, rien que des au-revoirs



Refrain

F                                     C
J'y crois comme � la terre, j'y crois comme au soleil
Dm                                  Am
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
F                                C
J'y crois comme � ta peau, � tes bras qui me serrent
Dm                         C
Je te promets une histoire diff�rente des autres
F                           G       F
J'ai tant besoin d'y croire encore



Couplet 2

C
Je te promets des jours, tous bleus comme tes veines
Em
Je te promets des nuits rouges comme tes r�ves
Dm
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Fmaj7                               G7
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches

C
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Em
Je te promets mes mains, pour que tu les embrasses
Dm
Je te promets mes yeux, si tu ne peux plus voir
Fmaj7                               G7
Je te promets d'�tre heureux, si tu n'as plus d'espoir



Refrain

F                                     C
J'y crois comme � la terre, j'y crois comme au soleil
Dm                                  Am
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
F                                C
J'y crois comme � ta peau, � tes bras qui me serrent
Dm                         C
Je te promets une histoire diff�rentes des autres
F                           G
J'ai tant besoin d'y croire encore



Couplet 3

F                                       C
Et m�me si c�est pas vrai, si on te l�a trop fait
Dm                           Am
Si les mots sont us�s, comme �crit � la craie
F                               C
On fait bien des grands feux en frottant des cailloux
Dm                            C
Peut-�tre avec le temps, � la force d'y croire
F                          G
On peut juste essayer pour voir


F                               G
Et m�me si c�est pas vrai, m�me si je ments
E7                            Am
Si les mots sont us�s, l�gers comme du vent
Dm                           C
Et m�me si notre histoire se termine au matin
F                                    G
Je promets un moment de fi�vre et de douceur
F                              G
Pas toute la vie mais quelques heures



1er 1/2 Couplet 1

C
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Em
Je te promets le miel � ma main qui te touche
Dm
Je te promets le ciel au-dessus de ta couche
Fmaj7                                    G7
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces



Johnny Hallyday - Oh Marie - tablature


 
E--0-----------------------|
B-----1--0--------1--0-----|
G--------------0--------2--|
D--------------------------|
A--------------------------|
E--------------------------|


E--0--------------------------|
B------1--0--------1----0-----|
G--------------0-----------2--|
D-----------------------------|
A-----------------------------|
E-----------------------------|

A--0--------------------------|
B-----1--0-----0---0------1---|
G----------------------2------|
D-----------------------------|
A-----------------------------|
E-----------------------------|

A-------------------------------|
B------------1----0---0--1---0--|
G----0---0--------------------2-|
D-------------------------------|
A-------------------------------|
E-------------------------------|


-0----------------------------------------|
---1-0-------------------0-0---0-1-0------|
--------0-0-2-2---2-2----------------2----|
------------------------------------------|
------------------------------------------|
------------------------------------------|

-0-----------------------------------------|
---1-0----------------------1-0---0-1-0----|
--------0-0-2-2---2-2-2-----------------2--|
-------------------------------------------|
-------------------------------------------|
-------------------------------------------|

Johnny Hallyday - Un Jour Viendra - partition


 
G  Bm  C  D (x2)

D            G         Bm      C     D                    
Un jour viendra tu me diras je t'aime 
            G            Bm        Em  C
Du bout du coeur mais le dire quand meme 
          G          Bm        Em                  C
Un simple mot et l'aveu d'une larme au bord de tes yeux 
          G   D               G   D
Feront de moi... un homme heureux 

Un jour viendra tu sauras toutes ces choses 
Qui ont fait ma vie bien plus noire que rose 
Tu comprendras mes pudeurs et tous ces mots qui me font peur 
Que j'ai cache... comme un voleur
 
Em  Bm          C              G
Toi... c'est le ciel qui t'a envoye 
     Em  Bm          C             G
Vers moi... pour me reapprendre a aimer 
     Bm                      Em                
Et attend, laisse faire les jours 
                         Am        D                   
Laisse le temps au temps et a l'amour 
             G          Bm      C      D            G       
Un jour viendra tu me diras je t'aime,... et j'aimerai 

Un jour viendra tu me diras je t'aime 
Du bout des yeux mais le dire quand meme 
Dans le ciel de ton regard lire ton desir et ma victoire 
Un jour viendra tu m'aimeras 

Toi... c'est la vie qui t'a envoye 
Vers moi... qui n'ai jamais fait que passer 
A cote des choses essentielles 
Par defi pour bruler mes ailes
Un jour viendra tu me diras je t'aime,...et j'aimerai 
     Bm                      Em
Et attend, laisse faire les jours 
                         Am       D                        
Laisse le temps au temps et a l'amour 
             G          Bm      C      D               G
Un jour viendra tu me diras je t aime,... et je t aimerai
       Em            C             G
Je t aimerai, je t aimerai, je t aimerai

Tablature Allumer le feu de Johnny hallyday



HALLYDAY JOHNNY

Tablature et Grille d'accords Allumer le feu, Johnny hallyday
Construction de la chanson : - Intro (x2) - Couplet 1 (x2) = Intro - Pré refrain – Refrain (x2) - Intro (x1) - Couplet 2 (x2) = Intro - Pré refrain – Refrain (x2) – Solo 1 = Intro (x1) - Pré refrain – Refrain (x7) Rythmique d’abord puis les parties solos derrière GUITARE RYTMIQUE Intro : e|--------------------------------------------------------------------------| B|-----------------3--------------------------------------------------------| G|-4---------------2--------------------2---------------------------------2-| D|-4---------------0-2----------------5-2---------------2-4---------------2-| A|-2-----------------2----------------5-0---------------2-4---------------0-| E|-------------------0----------------3-----------------0-2-----------------| Sim RE MI SOL LA MI FA#m LA e|--------------------------------------------------------------------------| B|-----------------3--------------------------------------------------------| G|-4---------------2--------------------2---------------------------------2-| D|-4---------------0-2----------------5-2---------------2-4---------------2-| A|-2-----------------2----------------5-0---------------2-4---------------0-| E|-------------------0----------------3-----------------0-2-----------------| SIm RE MI SOL LA MI FA#m LA Couplet 1 |---------------------------------------------------------------------------| |------------------3--------------------------------------------------------| |-4-44444444444444-2--------------------2-2222222222222-------------------2-| |-4-44444444444444-0-2-22222222222222-5-2-2222222222222-2-4-4444444444444-2-| |-2-22222222222222---2-22222222222222-5-0-0000000000000-2-4-4444444444444-0-| |--------------------0-00000000000000-3-----------------0-2-2222222222222---| SIm RE MI SOL LA MI FA#m LA |---------------------------------------------------------------------------| |------------------3--------------------------------------------------------| |-4-44444444444444-2--------------------2-2222222222222---------------------| |-4-44444444444444-0-2-22222222222222-5-2-2222222222222-2-4-4444444444444---| |-2-22222222222222---2-22222222222222-5-0-0000000000000-2-4-4444444444444---| |--------------------0-00000000000000-3-----------------0-2-2222222222222---| SIm RE MI SOL LA MI FA#m Pré Refrain: |---------------------------------------------------------------------------| |---------------------------------------------------------------------------| |--------------------------------------------------------22222222222222222--| |-5--5---4-5--5---0-2--2---0-2--2---4-5--5---4-5---5---5-22222222222222222--| |-5--5---4-5--5---0-2--2---0-2--2---4-5--5---4-5---5---5-00000000000000000--| |-3--3---2-3--3---------------------2-3--3---2-3---3---3--------------------| SOL FA#m SOL RE MI RE MI FA#m SOL FA#m SOL LA Refrain: |---------------------------------------------------------------------------| |----------33333333---------------------------------------------------------| |-44444444-22222222-------------------------------------2222222222222222----| |-44444444-00000000-22222222-55555555-22222222-55555555-2222222222222222----| x2 |-22222222----------22222222-55555555-22222222-55555555-0000000000000000----| |-------------------00000000-33333333-00000000-33333333---------------------| SIm RE MI7 SOL MI SOL LA Intro |---------------------------------------------------------------------------| |------------------3--------------------------------------------------------| |-4-44444444444444-2--------------------2-2222222222222-------------------2-| |-4-44444444444444-0-2-22222222222222-5-2-2222222222222-2-4-4444444444444-2-| |-2-22222222222222---2-22222222222222-5-0-0000000000000-2-4-4444444444444-0-| |--------------------0-00000000000000-3-----------------0-2-2222222222222---| SIm RE MI SOL LA MI FA#m LA Couplet 2 |---------------------------------------------------------------------------| |------------------3--------------------------------------------------------| |-4-44444444444444-2--------------------2-2222222222222-------------------2-| |-4-44444444444444-0-2-22222222222222-5-2-2222222222222-2-4-4444444444444-2-| |-2-22222222222222---2-22222222222222-5-0-0000000000000-2-4-4444444444444-0-| |--------------------0-00000000000000-3-----------------0-2-2222222222222---| SIm RE MI SOL LA MI FA#m LA |---------------------------------------------------------------------------| |------------------3--------------------------------------------------------| |-4-44444444444444-2--------------------2-2222222222222---------------------| |-4-44444444444444-0-2-22222222222222-5-2-2222222222222-2-4-4444444444444---| |-2-22222222222222---2-22222222222222-5-0-0000000000000-2-4-4444444444444---| |--------------------0-00000000000000-3-----------------0-2-2222222222222---| SIm RE MI SOL LA MI FA#m Pré Refrain: |---------------------------------------------------------------------------| |---------------------------------------------------------------------------| |--------------------------------------------------------22222222222222222--| |-5--5---4-5--5---0-2--2---0-2--2---4-5--5---4-5---5--5--22222222222222222--| |-5--5---4-5--5---0-2--2---0-2--2---4-5--5---4-5---5--5--00000000000000000--| |-3--3---2-3--3---------------------2-3--3---2-3---3--3---------------------| SOL FA#m SOL RE MI RE MI FA#m SOL FA#m SOL LA Refrain: |---------------------------------------------------------------------------| |----------33333333---------------------------------------------------------| |-44444444-22222222-------------------------------------2222222222222222----| |-44444444-00000000-22222222-55555555-22222222-55555555-2222222222222222----| x2 |-22222222----------22222222-55555555-22222222-55555555-0000000000000000----| |-------------------00000000-33333333-00000000-33333333---------------------| SIm RE MI7 SOL MI SOL LA SOLO 1 |---------------------------------------------------------------------------| |------------------3--------------------------------------------------------| |-4-44444444444444-2--------------------2-2222222222222-------------------2-| |-4-44444444444444-0-2-22222222222222-5-2-2222222222222-2-4-4444444444444-2-| |-2-22222222222222---2-22222222222222-5-0-0000000000000-2-4-4444444444444-0-| |--------------------0-00000000000000-3-----------------0-2-2222222222222---| SIm RE MI SOL LA MI FA#m LA Pré Refrain: |---------------------------------------------------------------------------| |---------------------------------------------------------------------------| |---------------------------------------------------------------------------| |---------------------------------------------------------------------------| 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Dans cet appart pourri de Brooklyn... Tout est brisé, de William Boyle



Repéré l’an dernier par François Guérif, à qui l’on doit la découverte en France de James Ellroy, Dennis Lehane ou Donald Westlake, William Boyle publie aux éditions Gallmeister son second roman, Tout est brisé. 
 

Qu’est-ce qui fait qu’on lit et relit ce livre dont l’histoire, sans suspense, vous emporte pourtant avec la force d’un torrent mélancolique ? Peut-être cette absence d’artifice justement. Le sentiment de lire une histoire dans laquelle l’auteur s’est livré avec un mélange égal d’intimité et de pudeur en allant puiser – qui sait – dans le souvenir de ses propres douleurs et de ses propres peurs, pour mieux s’en détacher et les rendre accessibles au premier lecteur venu.




Le talent du New-Yorkais William Boyle est là. Contenu dans un rien que peu d’écrivains savent donner. Dans une compassion pour ses personnages qu’il donne en partage, avec l’espoir qu’ainsi multipliée en autant de lecteurs, elle saura mieux les consoler.

Gravesend, un quartier de Brooklyn. C’est là que vit Erica. Seule dans son plus que modeste appartement, aux prises avec son vieux père insupportable qui se remet mal d’une pneumonie qui a failli l’emporter. Son mari est mort d’une tumeur au cerveau, sa mère est décédée, son fils s’est barré au Texas.
Pourtant, après des mois de silence, celui-ci l’appelle. Lui aussi est au fond du trou. À croire que la poisse est la seule richesse que l’on se transmette dans cette famille. Incapable de s’en sortir tout seul, il est contraint, la honte au front et le peu d’orgueil qui lui reste ravalé, de revenir dans la cellule de départ. Dans cet appart pourri de Brooklyn. Tout s’écroule.

 

[Extraits] Tout est brisé de William Boyle


Tout est brisé : c’est dans le titre. Après des années d’éloignement, Erica et Jimmy arriveront-ils à se parler enfin ? Finiront-ils par comprendre l’un et l’autre leur peine respective ? Tout le roman est là, dans cet enjeu minimal. Tout est brisé est une leçon de combativité et d’espoir portée par des losers qui ne sont pas magnifiques. William Boyle signe avec ce second roman quelque chose d’unique, loin des standards littéraires américains trop bien formatés.




  William Boyle, trad. Simon Baril – Tout est brisé – Editions Gallmeister – 9782351781616 – 22,40 €

Cendres de Marbella, quand la drogue consume autant qu'elle se consomme


Sous fond de désir d’ascension sociale trafic de drogue, Cendres de Marbella (Antidata) d’Hervé Mestron dépeint avec un réalisme criant le quotidien tumultueux d’un jeune de cité en perdition. Ambition, réflexions et désillusions se mêlent au plein cœur de la vie d’un acteur du banditisme qui relate son existence à la première personne, avec ses états d’âme et son parlé.    


Ziz, un banlieusard qui rêve de Marbella 


Brillant, beau gosse et ambitieux, Ziz va mettre le nez dans la drogue. Son but ? Sortir de sa banlieue parisienne, « investir dans la légalité » et aller se dorer la pilule à Marbella. Soleil, plages, fiesta, la chaude cité andalouse fait tourner les têtes, aussi bien pour ceux qui vivent dans des barres comme pour ceux qui fréquentent les plus huppés des bars.
L’impressionnante gamme d’hôtels à Marbella, réputée comme la Saint-Tropez espagnole pour son côté jet-set, symbolise justement l’attraction de la ville. Mais franchir les Pyrénées n’est pas franchement une sinécure pour un gars comme Ziz. Car le quotidien d’un dealer est loin d’être un long fleuve tranquille.  
La vie n’a d’ailleurs pas vraiment souri à Ziz, seize ans et demi. Empêtré dans sa cité, il n’a plus de parents, alors que son grand frère coule ses jours... en taule. Sans attache, il glisse alors inexorablement de l’autre côté de la ligne blanche ou plutôt en plein dedans.
« La thune ne poussait pas dans ma poche. Je suis entré dans le bizness parce que je voyais des gens bien sapés autour de moi. Frères Armani et Hugo Boss, je vous salue. Dans la rue, le Gaulois, il va se planquer pour fumer, pour rouler son pétard. Le mec de la barre Ravel, il va sortir son matos au grand air légal, comme un paquet de Granolas. La seule chose dont tu dois te cacher, c’est la famille, les anciens. C’est eux, pour nous, la police. Mais perso, comme je suis orphelin, je n’ai peur de rien. »  

 

Grâce à son intelligence et à son ambitieux, le petit dealer va alors gravir les échelons de la criminalité à vitesse grand V. Au point d’être promu à la tête de son réseau dans les chics quartiers de l’Ouest parisien. En guise de couverture, Ziz change d’identité et devient Mat, un agent immobilier bien sapé et propre sur lui, enfin de prime abord. Cendres de Marbella souffle sur les braises toujours ardentes des trafiquants de drogue. Leur business, leur mode de vie, la coke, la flambe, la mort... la vie de ces hors-la-loi fascine autant qu’elle écœure.  

Mestron, ce maestro 


Hervé Mestron, qui a notamment reçu le Prix des jeunes Lecteurs 2010 avec Embrouilles à la Cantine (Archipoche), le Prix Littéraire de la Citoyenneté 2013 pour son roman Soupçons (Syros) ou encore le Prix Real 2016 pour Génération Mur (Bulles de Savon), fut sélectionné avec ce livre parmi les 40 ouvrages concourant pour le Prix Hors Concours 2017, remporté par Amandine Dhée pour La Femme brouillon (La Contre Allée).
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon (CNSM), Mestron joue sa partition avec maestria, mettant en scène et faisant retentir les mots à merveille par leur sonorité et leur rythme. L’auteur signe là une nouvelle prenante et trépidante à travers ces 78 pages qui défilent à l’allure d’un go-fast.

Frédéric Beigbeder, Une vie sans fin : au temps en emportent les ans


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Frankenstein, Dracula et Beigbeder sont à une terrasse : qui commande un jus détox au sang de vierge, à s’injecter en intraveineuse ? La réponse n’est pas si simple, d’autant que si les deux premiers sont des personnages fictionnels, le troisième aime plus que tout se mettre en scène. Son dernier roman, Une vie sans fin, donne le tournis comme un des brins hélicoïdaux dextrogyres… (mais si, la double hélice…)


Comme nous l’avions donc repéré, Frédéric Beigbeder, pour des raisons qui lui sont propres, a décidé de partir à la découverte de l’immortalité. Mais le noceur de Saint-Germain des Près, devenu un père de famille semi-responsable, ne peut s’attendre à ce que la quête soit aussi aisée que de commander une mousse au Flore. Ou un blanc.
Parti avec une fille imaginaire, Romy — qui finira, peut-être, par se marier avec un robot — en Suisse, Frédéric y rencontrera sur place une Eléonor, qui deviendra la mère de sa deuxième fille, Lou. Enfin, on dit Frédéric, parce que le narrateur dit « je », et qu’il a non seulement la verve, mais surtout l’arrogance, d’un Beigbeder Frédéric.
L’ouvrage va donc tourner ses pages autour de la question « Comment ne pas mourir » simplement parce qu’en bon père de famille, le narrateur a juré à sa fille première que plus personne ne mourrait désormais. Seul lui prendra évidemment cette promesse au sérieux, et voici comment l’on aboutit à 350 pages de vulgarisation scientifique.
Entrecoupé de lignes de séquençage du génome du narrateur, mais également d’un scanner de son cœur — reproduit en intégralité. Immortalité, régénération cellulaire, rajeunissement des organes, cryogénisation, et bien d’autres méthodes sont passées en revues, avec leurs périmètres d’action, mais surtout leurs limites.

[Extraits] Une vie sans fin de Frédéric Beigbeder
 

Ce qui fait que de prime abord, on a plutôt entre les mains un livre qui tiendrait du Monde de Sophie, de Jostein Gaarder — mais la philosophie a été remplacée par la génétique, et ses variantes. Sauf que ne s’improvise pas écrivain philosophe norvégien qui veut [et tout le livre de Gaarder, pour passionnant, n’était pas égal].
Alors quoi ? Eh bien, dans la digne continuité des Mémoires d’un jeune homme dérangé, ou des textes qui suivirent, Beigbeder adopte pour sujet favori son nombril et ses angoisses. On pensait que l’autofiction avait fait son temps ; son chantre germanopratin lui en donne le coup de grâce. Simplement parce qu’après cet exercice où les ressorts et spécificités de l’écriture beigbedienne débarquent à la vitesse d’une exceptionnelle marée montante, il n’est pas utile d’en rajouter.
Le fond, de son côté, est pourtant intéressant — mettant même en scène des personnes réelles comme le docteur Laurent Alexandre, l’un des questionneurs du transhumanisme, en pointe sur le sujet. On fait le tour des laboratoires de recherche, des universités, des cabinets de consultation, ou même des SPA pour richissimes personnalités, qui proposent des piqûres au laser… Depuis le Moyen Âge, le charlatanisme a fait des progrès.
Pourtant, cette enquête menée avec la désinvolture aimable du chroniqueur de France Inter, ne manque pas de charmes. Elle réconciliera les adeptes de la science avec les deniers incultes, tout en fédérant les lecteurs autour d’une aventure pour une fois honnête : on mourra tous.
Aors quoi ? Beigbeder cinquantenaire surfe avec aisance sur la vague que Beigbeder, 30 ans plus tôt, a amorcée. On aime tout particulièrement entendre sa voix chaude à chaque ligne, on s’agace parfois de voir venir des âneries trop prévisibles, et plus souvent d’un mélange déséquilibré de cette vulgarisation avec des réflexions, des listes donnant l’impression de meubler…
Les fans y retrouveront ce qu’ils aiment dans le style – pourtant ni affiné ni plus efficace – les autres comprendront mal où ce roman les emporte. Il manque de cette magie d'antan, comme si Beigbeder imitait Beigbeder, ou d'une plus grande maturité d'aujourd'hui. Peut-être était-ce simplement là un moyen, pour le romancier, de dire à ses filles combien il les aime. Et que le temps avec elles lui semble déjà trop court. Quel père ne serait pas d'accord ?
Frédéric Beigbeder – Une vie sans fin — Éditions Grasset — 9782246812616 – 20 €

Histoire d'un Brésilien devenu “Pistoleiro”, qui tua 492 personnes


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Personne n’oublie les paroles de Jean Rostand : « On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu. » Mais si l’on en tue à peine quelques centaines, quelle place occupe-t-on ? Celle du pauvre bougre qui, au Brésil, a choisi la carrière d’assassin, pour vivre. Tueur à gages, un métier qui faisait recette.


Le livre de Klester Cavalcanti est sorti en 2006 — autant dire qu’il a fallu un certain délai pour que le public français le découvre. L’histoire est celle, somme toute banale — et c’est déjà troublant de l’admettre — d’un Pistoleiro, un tueur à gages. Un client se manifeste, paye d’avance, et le Pistoleiro s’acquitte de sa mission.
Entre l’âge de 17 ans, et celui où il a décidé de prendre sa retraite, en 2006, Júlio Santana aura tué 492 personnes — dont une, par erreur. C’est à partir de 1999 que le journaliste brésilien Klester Cavalcanti va régulièrement interviewer cet homme : durant sept années, leurs échanges n’auront lieu qu’au téléphone. Et en 2006, annonçant qu’il quitte le pays avec femme et enfants, Santana accepte de rencontrer le journaliste, qui publiera dans la foulée ce livre à couper le souffle.
À l’époque, et la question a toujours autant de puissance, demandait l’auteur : « Comment se fait-il que dans l’une des plus grandes économies du monde, un pays qui grandit et gagne en prestige, un pays tel que le Brésil, un tueur qui a assassiné près de 500 personnes, soit toujours en liberté ? »
Né dans la jungle, quasi, Júlio a vécu dans le village d’Araguaia : il chasse pour nourrir la famille et reçoit régulièrement la visite de son oncle chéri, Cicero. En 1971, son destin bascule : l’oncle, engagé par contrat pour assassiner un pêcheur, est frappé de la malaria. C’est à Júlio que reviendra d’appuyer sur la détente, pour que son oncle ne paye pas de sa propre vie d’avoir déshonoré un engagement. Il a alors 17 ans.
Si la lecture s’opère comme celle d’un roman historico-policier, il faut garder à l’esprit que tout est vrai. Au cours de ses années de travail, Júlio Santana a conservé sur un carnet les noms, montants gagnés et commanditaires de tous les meurtres perpétrés. Et il n’aura été arrêté qu’une seule fois, en 1987 — un événement qui lui coûtera sa Honda rouge, offerte en pot-de-vin au chef de la police…

[Extraits] 492 ; confessions d'un tueur à gages de Klester Cavalcanti 

Plus troublant, Calvalcanti brosse le portrait d’un père de famille attentionné, à l’écoute de son épouse, aimant vis-à-vis de ses enfants, et très religieux. Après chaque mort, son oncle lui apprit qu’il devait réciter 10 Notre Père et 20 Je vous Salue Marie, pour être pardonné d’avoir enfreint le Tu ne tueras point… Une vie presque insipide, bien que jalonnée de morts.
Pistoleiro, ce n’était qu’un métier, un travail comme la mine, où l’on ne met pas de sentiment ni de réflexion : la seule chose qui pousse à agir, c’est l’appât du gain. Júlio Santana voulait ce que son oncle avait : un hors-bord pour remonter le fleuve, une maison et une grande boîte en métal qui garde l’eau au frais. Un frigo en somme…
L’immersion est totale, et les pas du lecteur se glissent insensiblement dans ceuxde l’adolescent, devenu Pistoleiro malgré lui, comme frappé par la fatalité… « J’ai été sidérée, par le personnage et surtout la façon de raconter, la qualité littéraire du texte et ce que ce texte révèle sur la société brésilienne (les commanditaires) et les débuts du tueur à gages payé par l’armée pour participer à la répression de la guérilla de l’Araguaia », nous précise Anne-Marie Métailié, l’éditrice.
La maison avait précédemment publié deux textes sur ce sujet d’Adriana Lisboa et de Guiomar de Grammont. « J’ai lu d’une traite puis je suis allée voir qui était Klester Cavalcanti et j’ai découvert un grand reporter d’investigation comme on en rêve, récompensé par des prix de journalisme, mais aussi des prix littéraires prestigieux (Jabuti). »

Une adaptation a été réalisée par Henrique Goldman, O nome da morte, présentée l'an passé au Festival de Rio. La sortie devrait intervenir au printemps en France.
Klester Cavalcanti, avec Júlio Santana, trad. Hubert Tezenas – 492 ; confessions d’un tueur à gages – Editions Métailié – 18 € / ebook 12,99 €

Nico Duportal & his rhythm Dudes (F) rhythm'n blues Concert Liège


 
Troisième passage du célèbre Nico Duportal au Blues-sphere. Un honneur pour nous tant ce musicien et son groupe portent une image puissante du boogie woogie et du rythm'n blues en Europe et en Amérique… Un concert avec eux est une garantie de bonheur et du mouvement chaloupé du public. A ne pas rater !
Nico Duportal : guitare et chant / Pascal Mucci : drums et backing vocal / Thibaut Chopin : contrebasse, harmonica et chant / Olivier ' red ' Cantrelle : piano & backing vocal / Alex Bertein : saxophone baryton et backing vocal / Arnaud Desprez : saxophone ténor et backing vocal
Paf : 14€ prévente : 12€
The American Blues scene has undoubtedly encountered its share of adversity in recent years. wheneverI begin to doubt the uncertainty of where this Music's headed, along comes someone like Nico Duportal to reassure me that everything's gonna be just fine;
Jeff Scott Fleenor – Delta Groove Music (USA)
Nico Duportal a hot Guitarist and  R&B exponent, has turned out a top class recording with his Rhythm Dudes providing exquisite backing ! Heartility recommended for Rockers, Jivers, Strollers and You !   A-Smith -  uk r'N'r Magazine
http://www.nicoduportal.com

Bobby & Sue « Le Blues est immortel, indémodable ! »


 

Récompensés par de nombreux prix, le projet de Bobby & Sue va à l’essentiel et à l’émotion : une guitare/un piano et une voix pour des chansons intimes ou brûlantes où se tutoient les inspirations américaines et leur interprétation très personnelle des standards blues, jazz, soul et folk.
Leurs chansons transmettent l’esprit du blues, celui qui vous écorche l’âme en vous câlinant le corps. Sue possède une voix incroyable d’authenticité, à la sensualité canaille, quelque part entre Mamie Smith et Billie Holiday. Au piano ou à la guitare, Bobby balance un swing jazz réjouissant et mêle parfois sa voix à celle de Sue. Bobby zappe les artifices et s’appuie sur sa seule dextérité instrumentale pour mettre en évidence la suavité envoûtante de Sue, qui use d’une gouaille avec juste ce qu’il faut de canaillerie pour nous ensorceler. Leur répertoire au souffle jazzy lorgne vers la soul et se teinte d’un brin de country mais reste toujours trempé dans l’encre bleue du blues originel.
Après plus de 10 ans de carrière, vous êtes toujours restés fidèles au Blues. Pourquoi ce choix ?
On se demande si c’est nous qui avons choisi le Blues ou plutôt le Blues qui nous a choisi. C’est en tout cas une musique qu’on a toujours écouté et au fur et à mesure qu’on écoutait d’autres genres, on réalisait qu’ils avaient tous une base commune, celle du Blues ! Même si Brendan « Bobby » vient du Rock’n’Roll et a joué du Reggae, … dans nos recherches musicales, on y est venus naturellement.
On dit souvent que : « Un Homme ne pleure pas, le blues l’a fait pour lui », c’est un style particulier, et ce n’est pas donné à tout le monde de le chanter ?
C’est très particulier mais c’est en même temps très universel, on va forcément penser que c’est une musique américaine, mais elle a plutôt des racines africaines. Qu’il s’agisse du blues électrique des années 50 dans le nord à Détroit,  le blues 30 ans auparavant dans le sud du Mississipi, à la guitare sèche, ou le blues africain d’Ali Farka Touré. Le blues est multiple et universel, on a nous-mêmes des musiques traditionnelles de la région Bretagne d’où on vient avec des chansons très langoureuses, et tristes ; il y a le Fado qui est le blues portugais… Il y a donc des ponts avec le Blues qui sont évidents, ce qui est sûr, c’est que le blues a quelque chose de très rassembleur, immortel et indémodable.
Justement, vous êtes d’origine bretonne, pourtant quand on vous écoute jouer, on a l’impression que ça coule de source.
C’est une musique qu’on écoute depuis tout jeune, cela dit, on a jamais essayé de copier, ni de nous faire passer pour des Américains, on a toujours assumé, on est blancs, on est Bretons et nos grands parents n’ont jamais été dans les champs de coton !
Cela fait 11 ans que vous avez constitué votre duo, quel est le secret de la pérennité ?
On se parle, déjà il faut qu’il y ait un minimum de succès, s’il n’y a pas une attente du public ou une demande, je ne pense pas qu’un projet puisse perdurer. Cela dit, c’est beaucoup de travail puis, on aime bien jouer ensemble, on s’entend bien, on s’est trouvé musicalement.
Des fois, vous chantez tous les deux sur scène.
C’est le duo à l’état dur, on ne veut pas mettre un en avant au détriment de l’autre. Les premières années, on n’avait qu’une guitare électrique et la voix de Violaine, après, les gens nous ont proposé d’intégrer une guitare sèche, puis du piano, des percussions, une 2e voix… Du coup, on a essayé de dynamiser, d’étoffer et de diversifier nos chansons et jusqu’à aujourd’hui, on essaie d’avoir un minimum de dynamique sur scène, pour que les morceaux ne se ressemblent pas.
Votre dernier album « Spinning mind » sorti en 2016, c’est un peu du Blues roots ?
En fait, on trouve qu’il est assez folk et soul mais de là à dire qu’il est roots, c’est comme affirmer d’être dans les chaussures d’un autre, car ce ne sont pas nos racines à nous ! J’espère qu’on fait un blues plus moderne, j’adore le blues roots, on en reprend de temps en temps, comme c’était le cas pour Robert Johnson,… mais on se sent moins légitime à faire ces musiques du tout au début.
Mais quand on joue ce genre de style où tout a été fait, c’est très difficile pour se démarquer ?
On ne s’est jamais demandé la question de comment on allait faire nos morceaux, on y va franco, on écrit, on compose… mais on n’a jamais cherché ni à ressembler ni à se démarquer, on a toujours cherché à faire des chansons qui nous plaisent. On n’a jamais essayé de prendre le contrôle, on n’a jamais eu d’autres ambitions que d’écrire de belles chansons.
On essaie de faire passer plus des émotions. Les révoltes, on les garde pour nous !
Ce qui vous inspire ?
L’amour, l’amitié, la joie,…l’amour quand il est contrarié, il y a plus de chansons de bluesmen où la femme est partie que quand elle arrive avec un bouquet de fleurs !
Et écrire sur des choses qui vous révoltent ?
On peut avoir des opinions, des combats ou des révoltes, mais ça ne nous a jamais inspiré pour écrire une chanson. J’adore entendre des artistes engagés qui sont crédibles dans leur rôle, mais quand un artiste le fait médiocrement, je trouve cela d’une démagogie incroyable. Je n’ai pas envie d’avoir des thèmes rabattis, il y a des gens qui ont chanté contre le racisme, c’était absolument sublime, je ne sais pas si on arriverait à écrire une chanson qui arriverait à la cheville des thèmes qui nous ont révolté. Nos combats et nos révoltes, on les garde pour nous, après, quand on écrit des chansons, il y a des petites  idées qui filtrent, mais on essaie plutôt de faire passer des émotions. Plusieurs personnes nous disent que nos chansons les touchent même si des fois, ils ne comprennent pas forcément les paroles. L’important, c’est de réussir à faire parler la langue musicale !
On ressent toujours chez vous cette recherche permanente du son épuré ?
Oui et comme on est que deux, on choisit soit d’aller directement au but soit combler l’espace, quoi qu’il arrive dans les arrangements. Des fois, on va avoir l’envie de faire la chanson la plus simple, notamment en studio, des fois, sur scène, on a envie d’inviter des musiciens, des cuivres, une batterie, une contrebasse, …Cela dit, il faut savoir se restreindre et donner quelque chose qui nous ressemble.
Vous connaissez un peu la musique Gnaoua,  l’origine du Blues ?
Oui bien sûr, on connait Gnaoua Diffusion qui ont joué cette année au festival d’Essaouira, j’étais venu au Maroc il y a 16 ans, j’avais rencontré pas mal de musiciens à l’époque, ce n’est pas une musique qu’on connait très bien, mais on est amoureux de toutes les musiques. D’ailleurs, on était ravis de jouer pour la 1ère fois à la dernière édition du Tanjazz, ça nous a beaucoup touché, le lieu était complètement atypique, le décor magnifique et le public super chaleureux.
Plusieurs musiciens internationaux n’hésitent pas à flirter avec le Gembri, l’ancêtre de la basse. Pensez-vous un jour vous ouvrir à ce genre de sonorité ?
Pourquoi pas, il faut juste que l’occasion se présente. Déjà, on a la chance de voyager beaucoup, on écoute les musiques du monde, certaines sonorités peuvent se retrouver d’une manière inconsciente dans nos chansons, ce n’est pas impossible.
Vos sources d’inspiration ?
Elle Fitzgerald, c’est la plus belle voix jazz au monde. Et en termes de technique vocale, on ne pense pas que quelqu’un pourrait reproduire cela, c’est divin ! Il y aussi Nina Simone.
Des projets ?
On part en tournée en France en 2018, puis on  va se remettre à écrire pour un prochain album.

La nouvelle génération de la bande dessinée arabe s'invite à Angoulême


actualitte.com

Le programme de la prochaine édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême se dévoile petit à petit : parmi les expositions organisées cette année, « Nouvelle génération » se penchera sur les jeunes auteurs de la bande dessinée arabe d'aujourd'hui. Une exposition inédite au musée de la bande dessinée d'Angoulême, du 25 janvier au 4 novembre 2018.

 
L'affiche de l'expo, d'après un dessin de Jorj A.Mhaya dans Ville avoisinant la terre
chez Denoël Graphic
 
Algérie, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie... Une cinquantaine d'auteurs arabes seront mis à l'honneur dans une grande exposition organisée au musée de la bande dessinée d'Angoulême, dès le 25 janvier prochain. Après le 4 novembre et la clôture de l'expo à Angoulême, les œuvres se déplaceront dans d'autres villes d'Europe pour participer à la découverte de cette bande dessinée arabe foisonnante.
« Nous fêtons cette année sept ans d’efforts continus pour promouvoir, exposer et publier des caricaturistes et auteurs de bande dessinée arabes originaires du Moyen-Orient, du Golfe et de l’Afrique du Nord. Nous y sommes arrivés grâce à la Mu’taz and Rada Sawwaf Comics Initiative et l’Université américaine de Beyrouth, ainsi qu’à la maison d’édition Tosh Fesh », indique Mu’taz Sawwaf, fondateur de la Sawwaf Arab Comics Initiative à l’université américaine de Beyrouth.
L'enjeu est évidemment de faire connaître la bande dessinée arabe et, ainsi, de soutenir son développement. « Cette initiative vise à encourager la recherche interdisciplinaire sur la bande dessinée arabe, à promouvoir la production, la formation scolaire et universitaire, mais aussi l’enseignement sur et de la bande dessinée. Elle prévoit de développer un fonds de bandes dessinées arabes et de se charger de sa maintenance, tandis que Tosh Fesh se consacre à la publication d’anthologies de caricaturistes et d’auteurs de bande dessinée de la région » poursuit Sawwaf.
« Cette aventure formidable a démarré à l’occasion de plusieurs visites de Jean-Pierre Mercier et moi-même au Caire à l’invitation du festival CairoComix, à Beyrouth pour les Mahmoud Kahil Awards, au Maroc pour le festival de bande dessinée de Tétouan porté par l’Institut National des Beaux Arts, en Tunisie », raconte Pierre Lungheretti, directeur général de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image.
Déployée dans trois salles du musée de la bande dessinée, l’exposition Nouvelle génération la bande dessinée arabe aujourd’hui se présente comme une promenade géographique, à la fois didactique et rêveuse. Elle met en avant les collectifs d’auteurs, fers de lance du renouveau de la bande dessinée arabe contemporaine.
  Entre papier et palette graphique, cette nouvelle génération ne choisit pas ; l’exposition montre des originaux encadrés aussi bien que des pages consultables sur tablettes et/ou écrans interactifs. La scénographie met en avant les interprétations graphiques des décors dans lesquels les auteurs évoluent, au premier rang desquels les décors urbains, omniprésents dans leurs productions.
Comptant nombre de femmes dans ses rangs, cette vague d’artistes arabes trentenaires est souvent constituée en collectifs (Samandal au Liban, TokTok en Égypte, Skefkef au Maroc, Lab619 en Tunisie...), même si quelques solitaires travaillent aussi dans leur coin. Regroupant les auteurs membres des collectifs, l’exposition est l'occasion également de découvrir les créateurs solitaires.

Traduire et promouvoir la littérature arabe,
un travail de longue haleine

Un parcours enfants permet aussi aux plus jeunes de se familiariser avec cette production nouvelle, ouverte à toutes les influences des traditions étrangères, mais aussi des arts de la rue, de la télévision, des jeux vidéo...
L’exposition « Nouvelle génération : la bande dessinée arabe aujourd’hui » est une coproduction la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, the Mu’taz & Rada Sawwaf Arabic Comics Initiative/ToshFesh.com, l’Université américaine de Beyrouth, l’institut français de Paris, en lien avec les Instituts français de la région monde arabe.

Le créateur de guitare qui compose avec du bois abandonné


 
 
Trouver sa vocation n’est jamais facile. On cherche, on tâtonne, on se lasse, on réessaie, on abandonne. Jusqu’au jour où, par un hasard incroyable et guidé par un instinct bricoleur, on se retrouve en train de poncer un morceau de palette de bois pour en faire une guitare. C’est l’aventure de Jérôme Zambar, 44 ans, ébéniste par défaut, devenu luthier par passion un beau soir de novembre 2016 alors qu’il était assis devant la table basse qu’il venait de confectionner à partir d’une palette. « Je n’avais pas utilisé tout le bois et, en regardant les veines de ce bloc de pin, je me suis rappelé qu’il me restait quelque part un manche de guitare, un micro et un chevalet, raconte-t-il. Il y a très longtemps j’avais fait un peu de lutherie. Je me suis dit que j’allais me fabriquer une gratte pour déconner. »
Noctambule, il se met à l’oeuvre dans son atelier-chambre et fabrique une première guitare : « Elle sonnait vraiment bien. Je l’ai montrée à des amis musiciens et j’ai été surpris de leurs bons retours. Et c’est parti comme ça. C’était en juin 2016, c’est-à-dire hier, précise Jérôme. J’ai construit ces guitares uniques, entièrement à la main et surtout sans aucune machine à part une scie sauteuse, une perceuse et un ciseau à bois.
Tout le reste n’est que patience et finition. Pas facile de découper un placage à la scie égoïne. Ni de façonner le sigle Skelter à la perceuse. » Jérôme Zambar travaille dans son coin, assisté pour les parties métalliques par Margaux Hufschmidt. Depuis, il est devenu un expert en palettes. Selon la couleur, il en connaît l’origine : orange pour le Canada, différents bleus qui proviennent de France et d’Europe. « Le plus difficile est de les démonter, précise-t-il. Il faudrait que je puisse assembler deux pieds de biche pour que le bois n’éclate pas. C’est solide, ces trucs-là. »


DR - Le plus dur ? Façonner le “S” de Skelter à la perceuse, sur le chevalet.
Il faut trois mois pour assembler ces pièces uniques. La seule chose qu’il ne fabrique pas ce sont les manches. « Ceux qu’on trouve sur le marché sont de bonne qualité. En revanche, je galère pour dégoter du bois de palissandre ou d’ébène mais c’est encore possible en cherchant bien. Pour le reste de l’accastillage et l’électronique, je choisis du haut de gamme. » La première sortie d’une Skelter s’est faite en juin dernier, au magasin Guitare Village, à Domont (95). Une semaine plus tard, Zambar était présent au Salon de la guitare, à Puteaux. Il s’est retrouvé au beau milieu d’autres luthiers atypiques. « Ça a été le déclic car j’y ai rencontré de nombreux musiciens et reçu plein de bons retours sur mes guitares. J’ai vu que j’avais ma place au haut niveau. »
À partir de là tout s’enchaîne. Sa rencontre avec le bluesman suédois Bror Gunnar Jansson avant son spectacle au Café de la danse. Une autre avec la guitariste Lou Sordo. À chaque fois, Zambar apporte une guitare pour qu’ils l’essaient. « J’étais sur un nuage quand Gunnar a accepté de prendre ma guitare et qu’il l’a utilisée le soir même. Il l’a d’ailleurs emportée en tournée. » Avec Lou, le courant passe aussi très bien. La jeune femme est une amatrice de pièces rares qui sonnent bien. Elle aussi est devenue une ambassadrice de choix.
Dès que l’occasion se présente, Zambar prend ses instruments et n’hésite pas à présenter ses créations aux musiciens qui le désirent. « C’est pour l’instant encore du bouche-à-oreille et je suis obligé de tout faire : de luthier à représentant. Mais ça commence à bouger, dit-il. J’ai reçu quelques commandes, eu quelques articles de presse. Depuis que j’ai commencé, j’en ai construit une quinzaine. » Elles se nomment The Lester, Thunder Pumpkin, Stratosphère ou Starfire. Lui s’appelle Jérôme Zambar.
DR - Malgré l’absence de noblesse des essences utilisées, les guitares ne bougeraient pas. 
 
 
Par Dino Di Meo
skelter-guitars.cominfo@skelterguitars.com
Retrouvez cet article dans le VSD n° 2105

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