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Shindig! - December 2017


Shindig! - May 2017


Shindig! - Issue 71 2017


Shindig! – December 2018


Shindig! – November 2018


BEAT INSTRUMENTAL • SEPTEMBER 1968


BEAT INSTRUMENTAL • JUNE 1967


BEAT INSTRUMENTAL • NOVEMBER 1968


BEAT INSTRUMENTAL • OCTOBER 1967


BEAT INSTRUMENTAL • JANUARY 1969


La BnF raconte une certaine histoire de la science-fiction à la française


À l’aube de la Grande Guerre, le public se passionne pour la découverte des rayons X, la photographie des auras ou les essais de communication avec la planète Mars. C’est dans cette atmosphère de rêverie scientifique que l’écrivain Maurice Renard entreprend de structurer un nouveau mouvement littéraire, inscrit dans la lignée de H. G. Wells et en rupture avec Jules Verne : le « merveilleux-scientifique ». Une exposition à la Bibliothèque nationale de France, du 23 avril au 25 août 2019, retrace l'histoire de ce mouvement.




André Couvreur, Une invasion de Macrobes, couverture anonyme, Paris : Pierre Lafitte et Cie [1909] 1910, et Jean de Quirielle, L’œuf de verre, couverture de Charles Atamian, « Les Récits Mystérieux », Paris : Albert Méricant, 1912
L’intrigue de ces récits se construit dans un cadre rationnel ; l’auteur choisit d’y altérer une loi scientifique, permettant ainsi aux protagonistes de traverser la matière, de lire les pensées ou de voyager dans l’infiniment petit. La BnF consacre une exposition inédite à ce pan méconnu de la littérature française du début du XXe siècle. Un voyage dans le temps jubilatoire aux côtés de ces auteurs « chasseurs de chimères » et « scribes de miracles », qui révèle la richesse de l’imaginaire scientifique français, avant même l’avènement de la science-fiction américaine au début des années 1930.
La Bibliothèque nationale de France participe depuis 2017 à la redécouverte du corpus merveilleux-scientifique, qui s’est épanoui en France entre 1900 et 1930, en rééditant certains auteurs-phares au sein de sa collection de pépites littéraires « Les Orpailleurs » (Théo Varlet, André Couvreur, J.-H. Rosny aîné) et en collaboration avec les éditions 2024. Maurice Renard, maître à penser du genre, se positionne en tant que « rénovateur du roman » et invite ses pairs (André Couvreur, Théo Varlet, Gustave le Rouge, Octave Béliard, Léon Groc, etc.) à fonder un roman neuf, basé sur la raison.
S’éloignant des aventures scientifiques à la Verne, le récit merveilleux-scientifique s’inspire du roman expérimental de Zola, des contes philosophiques de Wells, des histoires extraordinaires de Poe, du merveilleux de Perrault modernisé et de la vague de merveilleux spirite. Chaque intrigue s’élabore autour de l’invention/modification d’une loi physique, chimique ou biologique, qui propose dès lors au lecteur de regarder le monde connu la tête en bas ou au travers d’un miroir déformant.
L’exposition présente plus de 250 reproductions de documents largement méconnus, issus des fonds de la BnF : romans, feuilletons, affiches, récits sous images, articles prospectifs et de vulgarisation scientifique. Ils témoignent ainsi de la dissémination de l’esprit merveilleux-scientifique dans la culture médiatique et populaire au début du XXe siècle.

Entre science et surnaturel

Déambulant librement dans l’allée Julien Cain, le visiteur découvre au fil des cimaises que certaines thématiques qu’il pensait l’apanage de la science-fiction américaine des années 1930 et au-delà, étaient déjà en germe dans l’imaginaire merveilleux-scientifique français, très au fait des avancées scientifiques de l’époque (homme artificiel et augmenté, révolte des robots, catastrophe écologique, invasion et surveillance extraterrestres, etc.). L’exposition met en lumière les liens privilégiés du modèle merveilleux-scientifique avec les sciences et pseudo-sciences de son temps.
La première partie propose une immersion dans l’atmosphère de la Belle Époque, qui voit des savants comme Pierre Curie et Camille Flammarion se passionner pour les mystères surnaturels, tandis que les journaux vantent les bienfaits des crèmes au radium et autres ceintures électriques. En écho à son titre évocateur, « une science-fiction à la française », l’exposition met aussi en évidence la place du champ merveilleux-scientifique dans l’histoire plus générale du roman d’hypothèse où se côtoient science-fiction, aventures scientifiques et autres voyages extraordinaires.
La seconde partie offre un large panorama des motifs littéraires caractéristiques du genre : le savant fou et ses créations, l’homme artificiel, la découverte de nouveaux mondes, les créatures inquiétantes et ultraterrestres, les voyages dans le temps. Les illustrations mettent chaque fois en évidence l’influence du contexte scientifique sur l’épanouissement d’un thème fantaisiste, révélateur d’une époque où l’on rêvait les « Et si... ».
Le commissariat de l'exposition a été confié à Fleur Hopkins, chercheuse invitée au département des Sciences et techniques, BnF.
Le merveilleux-scientifique. Une science-fiction à la française
Du 23 avril au 25 août 2019
Allée Julien Cain BnF I François-Mitterrand
Quai François-Mauriac, Paris XIIIe
Du mardi au samedi 10h à 19h
Dimanche 13h à 19h
Fermeture les lundis et jours fériés
Entrée libre

Après Love in vain, Mezzo et Dupont sur les traces de Robert Johnson



L'évocation de la vie du bluesman américain Robert Johnson par Mezzo et Dupont, Love in vain (Glénat, 2014), avait largement convaincu. Pour prolonger leur œuvre et cette expérience musicale, les deux auteurs ont accepté la proposition de Nicolas Finet : partir sur les traces de Johnson et du blues, au cœur du delta du Mississippi. Nicolas Finet a filmé le périple du duo, sous le titre Mississippi Ramblin’.

Jean-Michel Dupont et Mezzo, 26e Prix des Libraires BD pour Love in Vain - Galerie Glénat
Dupont et Mezzo, en 2015 (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
Le 16 août 1938 à Greenwood, dans l'État du Mississippi, celui qui avait conclu un pacte avec le diable à la croisée des chemins a trouvé la mort, à l'âge de 27 ans. Robert Johnson, un des plus grands bluesmen que l'Amérique ait connu, laissait derrière lui une œuvre musicale courte, mais fulgurante.
En 2014, Jean-Michel Dupont et Mezzo se sont emparés de l'histoire de Johnson, mystérieuse et mythique, pour en faire Love in vain, une bande dessinée très remarquée. « À l’automne 2017, ils ont accepté de parcourir quelques-uns des lieux clés de l’odyssée de Robert Johnson, au cœur du delta du Mississippi, sous le regard complice de Nicolas Finet. C’est la chronique de leur aventure américaine, ponctuée de rencontres musicales avec d’authentiques bluesmen du Deep South (R.L. Boyce, Watermelon Slim, Ben Payton, Lucious Spiller…), que tient Mississippi Ramblin' », annonce la page Ulule du projet documentaire.
Le documentaire sera ainsi fin janvier prochain à l’affiche de la 9e édition du Clarksdale Film Festival, dans le Mississippi, sur les lieux même où a été tourné une partie du film. Il sera également présenté au prochain FIFA (Festival International du Film d’Art - Montréal, mars 2019).
Il est possible de se procurer quelques DVD sur la page Ulule du projet : les fonds récoltés serviront à assurer la promotion, la distribution et la diffusion du film dans les mois à venir.
Un film documentaire de Nicolas Finet, réalisé avec le précieux concours de Pascal « Mezzo » Mesenburg, Jean-Michel Dupont, Pierre-Emmanuel Delétrée (prises de vues), Laurent Cappoen (son), Stanley Duplan (montage), Valentine Hébert & Olivier Martin (habillage), Boris Mauny (mixage), Julien Bisshop (étalonnage) et Jennifer Meunier (sous-titres).
Mississippi Ramblin' est une coproduction N2 The Emerging Side / Glénat / Grand Braquet / Nicolas Finet / Yves Bougon.

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