L’auteur, compositeur et interprète a composé un album en puisant dans ses souvenirs aux sonorités américaines.
LE MONDE
|
• Mis à jour le
|
Par Sylvain Siclier
On y entend le blues des racines campagnardes (Elegantman, Je ne pense qu’à tes fesses, Alone and Blue), celui qui surgit des fanfares de La Nouvelle-Orléans (A mon enterrement, Pas à Lafayette), celui qui se frotte au rock’n’roll au studio Sun Records de Memphis (Montreuil/Memphis), celui, électrique, de Chicago (Touche pas au grizzly), celui qui a irrigué le rhythm’n’blues…
Couleurs sonores des Etats-Unis
C’est au studio Le Chantier, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), que
dirige Benjamin Constant, réalisateur de l’album, que Sanseverino a
enregistré ce disque aux couleurs sonores des Etats-Unis. « J’aurais pu aller dans des studios liés à l’histoire du blues, dit-il. Mais
j’ai eu le sentiment que j’allais me retrouver à être le chanteur
touriste, avec qui on fait une séance vite fait. Parfaite, mais à
laquelle il manque l’aspect humain. »Alors, c’est avec des musiciens d’ici que Sanseverino a joué la musique de là-bas. La plupart sont des familiers, les guitaristes Nico Duportal et Hervé Legeay, le batteur Stéphane Huchard, l’organiste et violoniste Christophe Cravero, l’harmoniciste Marko Balland, à qui Sanseverino a fait une place de choix… Pour certains morceaux, des vents sont de la partie. Tout y est musicalement exact, délié, enjoué.
Le blues, Sanseverino le découvre vers l’âge de 20 ans, lorsqu’il commence à s’intéresser à la musique. Au début des années 1980, quand il vit à Mulhouse : « J’allais chez un disquaire, je prenais un peu au hasard, des trucs...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire