Dans un livre de Louis de Ny à paraître aux éditions Camion Blanc (PLONGÉE AU COEUR DU ROCK PROGRESSIF ITALIEN : Le théâtre des émotions) l'auteur démontre... et démonte avec brio l'arnaque qui attend le consommateur au détour du sillon...
Un public de snobs ou de spéculateurs...
Une étude récente démontre qu’une partie des heureux acquéreurs de vinyles ne les posent jamais sur une platine... quand ils en possèdent une ! Racolé par l'alléchante formule "tirage limité" (qui permet au passage, bien souvent, de déterminer un prix scandaleux), le client investit et spécule : "je le revendrai beaucoup plus cher lorsqu'il sera devenu introuvable". Et pour pouvoir le revendre dans le futur à l'état neuf, hors de question de faire sauter la cellophane et de l'écouter, ne serait-ce qu'une fois !
Techniquement parlant...
La précision et la clairvoyance de Louis de Ny sont telles qu'il nous a paru respectueux de reproduire ses propos sans les transformer. Ceci est donc un court extrait d'un passionnant livre de 800 pages... Cet article détaillé étant un peu long, nous le scinderons en deux parties...
Un public de snobs ou de spéculateurs...
Une étude récente démontre qu’une partie des heureux acquéreurs de vinyles ne les posent jamais sur une platine... quand ils en possèdent une ! Racolé par l'alléchante formule "tirage limité" (qui permet au passage, bien souvent, de déterminer un prix scandaleux), le client investit et spécule : "je le revendrai beaucoup plus cher lorsqu'il sera devenu introuvable". Et pour pouvoir le revendre dans le futur à l'état neuf, hors de question de faire sauter la cellophane et de l'écouter, ne serait-ce qu'une fois !
Techniquement parlant...
La précision et la clairvoyance de Louis de Ny sont telles qu'il nous a paru respectueux de reproduire ses propos sans les transformer. Ceci est donc un court extrait d'un passionnant livre de 800 pages... Cet article détaillé étant un peu long, nous le scinderons en deux parties...
Le retour du vinyle : la grande illusion
La
nouvelle progression spectaculaire des ventes de vinyles en 2016 (+ 72
%), après déjà un doublement du chiffre en trois ans (2012 / 2015), est
évidemment remarquable et encourageante. Mais, il faut raison garder : en
2016, le vinyle en France c’est 7,3% du marché des ventes au format
physique et seulement 4,3% du marché global de la musique enregistrée (source snep, 03-2017). Malgré cette formidable envolée, le vinyle reste donc un phénomène marginal. Cependant
les gros labels et la grande distribution ont flairé la bonne affaire.
Un million sept cents mille unités vendues en un an en France (pour
l’ensemble de l’année 2016), ce n’est pas rien. Voilà pourquoi des
rééditions débarquent dans les grandes surfaces. Au passage, quoi de
plus désolant que de voir ces bacs de vinyles, perdus dans un grand
magasin de galerie commerciale, entre de la vaisselle et des vêtements.
Mais
il y a mieux. Dans le business des produits musicaux, l’histoire de la
poule aux oeufs d’or est un éternel recommencement avec à la clé
toujours plus d’abus et une imagination sans borne pour les entourloupes
en tout genre, du moment qu’il y a en face des gogos et beaucoup
d’argent à gagner rapidement. Car les majors
ont bien compris ce qui motivait à nouveau l’engouement pour les achats
de vinyles par delà l’effet de mode. Elles surfent sur un argument
ambiant qui peut se résumer sous forme d’un slogan à la fois péremptoire
et simple pour ne pas dire simpliste : disque vinyle = qualité de son
meilleure. Au passage c’était la même formule magique qui avait été
utilisée pour promouvoir le CD au début des années quatre-vingts. Elles
contribuent d’ailleurs sans aucun doute à alimenter cette affirmation
quasiment invérifiable. Invérifiable car la grande majorité des
acheteurs de disques vinyle est incapable de faire la différence à
l’audition entre un son vinyle et un son CD voire entre un son CD et une
source mp3 (à suivre en cliquant ICI).
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