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Une soirée placée sous le signe du blues dynamité

Groupe londonien formé en 2007, The Jim Jones Revue fait partie de ces groupes pour qui la gomina est synonyme de bon goût, pour qui les vestes en jean cloutées sont toujours tendance et pour qui le rock’n’roll n’est pas une affaire de coupe de cheveux à mèche.
 Non, le rock’n’roll, ça doit sentir la bière, la fumée de cigarette et le whisky. Ça doit jouer vite et être brutal. Conduit par l’ancien chanteur de Thee Hypnotics, The Jim Jones Revue drague les eaux profondes du rock’n’roll éternel, navigue sans peur dans les remous du punk rock de 1977 et accoste parfois sur les berges pour une halte au son du blues originel. En cela, ce combo, qui traverse régulièrement le Channel pour honorer ses fans français, ressemble de plus en plus à un enfant illégitime du séminal Dr Feelgood.

 En concert, leurs chansons fulgurantes, supersoniques font de ce groupe, salué par la critique et le public, les porteurs de flamme d’un rock’n’roll ambitieux. Un pur moment de blues et de garage, simple, direct et violent. En première partie, se produira Sister Simone & The Holy Balls, du Pays basque. Encore une formation née au fond d’une grange en plein champs de piment ou de maïs ! Mais à l’écoute de leurs compositions, on comprend immédiatement que le groupe, à la musique brute et nature, à l’énergie sensible et engagée, est fait pour la scène. Led Zeppelin, Janis Joplin, Jimy Hendrix ou Cream comptent parmi leurs influences notables.

 Après cinq ans de travail, la formation vient présenter son premier album éponyme sorti en juin. Crachant, tournoyant, hurlant, Sister Simone & the Holy Balls emporte dans un ouragan aux vapeurs de whisky, de santiag et de vieux cuir, en mâchant toujours avec classe la chique de la liberté.

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