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Bendings & Blues Licks

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Stairway To Heaven (Cover With Tab)

The Buzzcocks - Ever Fallen In Love (With Someone You Shouldn't've)

Pete Shelley, frontman de Buzzcocks, est mort



Un des pionniers du punk et membre fondateur de Buzzcocks, est décédé d’une attaque cardiaque

Pete Shelley, le chanteur et guitariste du groupe punk britannique Buzzcocks, est décédé jeudi. Il avait 63 ans. La cause du décès est une crise cardiaque, a confirmé Gary John Mcneish, le frère de Shelley, via un communiqué publié plus tard sur Facebook. Buzzcocks a ensuite confirmé auprès des fans la mort de son frontman.
« C’est avec une grande tristesse que nous confirmons le décès de Pete Shelley, l’un des auteurs-compositeurs les plus influents et les plus prolifiques du Royaume-Uni et co-fondateur du groupe punk original Buzzcocks, a déclaré le porte-parole. « La musique de Pete a inspiré des générations de musiciens au cours d’une carrière qui s’est échelonnée sur cinq décennies et, avec son groupe et en tant qu’artiste solo, il a maintenu une haute estime venant de l’industrie musicale et de ses fans, partout dans le monde. »
Buzzcocks est un des pilliers du punk britannique, aux côtés des Clash et des Sex Pistols. Shelley et Howard Devoto ont formé le groupe en 1975. Après le départ de Devoto, Shelley a pris la relève en tant que chanteuse et auteur-compositeur. Le groupe sort son premier EP, Spiral Scratch, en 1977, tandis que leur premier album, Another Music In a Different Kitchen, débarque l’année suivante dans les bacs et est très bien accueilli par les charts.
Le groupe a connu un certain succès à la fin des années 70, avec le single le plus en vogue, « Ever Fallen In Love… (With Someone You Shouldn’t’t have) ». S’en suit une compilation, Singles Going Steady, en 1979.
Après avoir sorti son premier album solo en 1980, Shelley quitte officiellement les Buzzcocks en 1981. Son deuxième album solo, Homosapien, est un nouveau départ musical, influencé par les synthétiseurs et les boîtes à rythmes. Les paroles de Shelley sont restées inaltérables, drôles et franches. On pense notamment aux nombreuses allusions à sa bisexualité, dont est imprégnée la chanson éponyme de Homosapien, au départ censurée par la BBC (elle est néanmoins devenue un incontournable banger dans les clubs et bar britanniques).
Shelley retrouve les Buzzcocks en 1989 et le groupe sort son quatrième album studio, Trade Test Transmissions, en 93. Au cours des décennies suivantes, le groupe tourne régulièrement et sort cinq autres albums plutôt timides, dont le dernier, The Way, en 2014.
Nombreux artistes ont  rendu hommage à Shelley. Billy Corgan, Pearl Jam, Green Day, The Cure, Edgar Wright, mais aussi Unknown Mortal Orchestra, Superchunk… Voici une pluie de messages :
Billy Corgan : « Comme beaucoup, j’étais un fan de Buzzcocks (…)  je tiendrais toujours compte dans mon coeur comment Pete et son groupe ont pu nous encourager et nous galvaniser (…) Gloire à un vrai punk »
Unknown Mortal Orchestra : « Personnellement, j’ai d’abord appris à écrire des chansons en imitant celles de Buzzcocks, cette empreinte est encore dans les racines de chacune de mes chansons. Merci Pete »
Pearl Jam : « RIP Pete Shelley. Jouer avec Buzzcocks a été l’un des moments les plus rayonnants de ma vie »
Billie Joe Armonstrong (Green Day) : « Tu es vraiment une inspiration pour moi (…) Buzzcocks a vraiment inventé un genre qui a influencé de multiples générations de coeurs solitaires et de weirdos » 

Big Brother & The Holding Company, Janis Joplin - Piece of My Heart (Tak...

Big Brother & The Holding Company : prises alternatives



Sex, Dope & Cheap Thrills
Dans A écouter, Chroniques 06/12/2018 20:00 1,481 Vues
Résumé : Janis ne nous a jamais semblé si présente, si palpable, quitte à occulter injustement, une fois encore, la ferveur du groupe qui s’active derrière elle.
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Une nouvelle réédition qui explore le passage de la chanteuse emblématique au sein du groupe d’acid-blues originaire de San Francisco

Pourquoi cet étrange sentiment d’avoir été téléporté directement dans la console tandis que, derrière la vitre, Janis et les autres enchaînent les prises de ce qui deviendra sous peu un Cheap Thrills faisant l’unanimité jusqu’à Robert Crumb, à qui il avait été demandé de l’illustrer, lui qui avouait sans ambages détester cette musique ? Est-ce parce que le principe appliqué il y a six ans avec la plongée dans les sessions de Pearl, pour la réédition de ce dernier, est à nouveau adopté ici, dans le but de permettre de redécouvrir un album de Janis Joplin à travers des prises alternatives inédites pour la plupart ? À moins que ce ne soit tout bonnement cette incandescence magnifiée pour l’éternité d’une Janis tour à tour cajoleuse et mama blues-soul exsudant tout ce qu’elle aurait gardé en elle de frustrations et de servitudes depuis trop longtemps ?
Parce que ce sont des versions plus rêches des hymnes de l’album (“I Need a Man to Love”, “Piece of My Heart”) – et d’autres qui n’y figureront finalement pas (“Catch Me Daddy”, “Farewell Song”, voire ce “Ball and Chain” capté live) – qui sont dévoilées ici, Janis ne nous a jamais semblé si présente, si palpable, quitte à occulter injustement, une fois encore, la ferveur du groupe qui s’active derrière elle.
Xavier Bonnet
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Eric Bibb ft. Habib Koité - We Don't Care

Eric Bibb : "Global Griot" aux vibrations unies



Résumé : Dans cet album dont le respect et l’élégance émanent de chaque mesure, un groove chaloupé, classieux et feutré côtoie sans honte des intonations tribales portées par un blues cher à l’artiste.
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Avec ce double opus, intitulé Global Griot, Eric Bibb convoque la passion du blues en pleine profession de foi traditionnelle

Passées l’incroyable chaleur et la générosité que laisse la première impression de ce double album, sa genèse est encore plus belle. D’une rencontre avec l’Afrique occidentale, Bibb a mis un point d’honneur à aller, au gré des agendas, enregistrer les vingt-quatre titres de ce disque divisé en deux opus avec les plus grands musiciens – griots, les troubadours africains, donc – du continent, Habib Koité et Solo Cissokho en remarquable première ligne.
Dans cet album dont le respect et l’élégance émanent de chaque mesure, un groove chaloupé, classieux et feutré côtoie sans honte des intonations tribales portées par un blues cher à l’artiste. Bibb brouille les pistes tant on se demande quel genre influence l’autre. Réponse, aucun. Signe ultime de la beauté du partage.
Charles Bloch

"Woodstock, Three Days of Peace and Music" : hippies c'est tout !



Le mythique festival de Woodstock revit à travers les pages d’un nouvel ouvrage incluant la version Blu-ray du film

Cinquante ans après, à quelques encablures près, Woodstock continue de marquer les esprits, pour ne pas dire qu’il continue de fasciner. Les raisons en sont multiples, et les différents livres qui sont appelés à sortir dans les mois qui viennent ne manqueront pas d’en décortiquer chacun des éléments. Woodstock, Three Days of Peace and Music, qui reprend l’intitulé complet et son leitmotiv, est le premier à dégainer, avec sa présentation soignée, ses plus de 130 photos ressorties des archives de noms devenus depuis des légendes à leur tour (Elliott Landy, Henry Diltz, Baron Wolman…) et son texte signé de l’auteur, journaliste et animateur radio Michka Assayas.
Pour Assayas, aucun doute, la pérennité de Woodstock s’explique par la dimension expérimentale de l’événement et par la concrétisation d’une idée, d’une philosophie jusque-là utopique, qui trouvait en la circonstance une concrétisation, aussi éphémère fût-elle. “Depuis la création d’ateliers artistiques au début du XXe siècle, la région de Woodstock a toujours incarné une forme de retour à la nature pour les citadins new-yorkais, explique Assayas. Woodstock, c’est un paysage idyllique à une heure à peine en voiture de la ville la plus active, la plus dynamique et probablement aussi la plus polluée, en tout cas en Amérique du Nord. Le mouvement hippie a embrassé à son tour cette tentation de retour à la vie à la campagne et le festival l’a repris à son compte en quelque sorte, avec le sentiment qu’il pouvait  symboliser une nouvelle vie ou l’appartenance à une nouvelle ère naissante.” Bien sûr, l’une des forces de Woodstock réside dans son programme musical et les prestations impérissables qu’ont pu offrir Santana, Janis Joplin ou Jimi Hendrix improvisant, au petit matin du lundi (à cause d’un retard colossal pris par les précédents concerts), cette version de l’hymne américain que l’on entendrait dès lors absolument partout.
Mais, s’il ne s’agit en aucune façon d’en minimiser la portée, c’est aussi l’envers du décor qu’a voulu narrer Assayas. Celui des artistes, avec cette anecdote succulente d’un Grateful Dead que l’on supplie de ne pas installer son matériel sur scène, de peur que cette dernière ne résiste pas au poids de l’ensemble, mais aussi du point de vue du public, dont les pérégrinations ont souvent tourné au cauchemar. “Certains de ceux dont je suis allé chercher le témoignage ont vécu une forme d’apocalypse, confirme l’auteur. À faire des heures de queue pour espérer atteindre les toilettes, à dormir à même le sol et la boue sur des matelas qui  glissaient le long des pentes des collines, sans rien avoir à manger ni à boire. C’est presque un miracle que les choses n’aient pas viré au chaos absolu, que les gens ne se soient pas entretués.”
Sa légende, tout le monde sera d’accord pour l’admettre, c’est aussi et surtout via le lm qui y fut tourné que Woodstock se l’est forgée – un film que l’on retrouve ici dans une version remasterisée avec plus de trois heures de bonus supplémentaires, dont deux de performances et documentaires exclusifs. “Le film a fourni au festival une poésie, une magie, une aura de conte fantastique, conclut Assayas. Il lui a aussi donné un côté épique, avec ces images de garde civile, d’hélicoptères… C’était presque une scène de guerre, mais sans violence, ce qui, dans une certaine mesure, est l’autre grand miracle de Woodstock !”
Xavier Bonnet
Woodstock, Three Days of Peace and Music, de Michka Assayas, disponible dès maintenant chez GM Éditions/Carlotta.
woodstock

Mark Knopfler : Walk of Life



Prolifique comme jamais, Mark Knopfler entend désormais tracer sa route différemment.

Comme pour Privateering il y a six ans, Mark Knopfler s’est montré généreux à l’occasion de Down the Road Wherever : 25 morceaux à l’époque et 20 ici, si l’on compte les bonus tracks prévus pour une édition augmentée de ce nouvel album. “Trop de chansons, je suis désolé”, s’amuse l’intéressé, qui met cette profusion sur le compte de l’âge : “Plus je vieillis, plus je suis productif. Peut-être parce que je n’ai plus à courir dans tous les sens…
L’âge, le temps, la distance entre passé et présent sont autant de notions qui transpirent de ces nouvelles chansons, des histoires qu’il raconte, des multiples personnages qu’il dépeint. Comme si, à l’approche de ses 70 ans, qu’il fêtera en août l’année prochaine, se déconnecter du moment présent et prendre du recul étaient nécessaires pour l’ancien leader de Dire Straits. “Ce n’est en aucun cas de la nostalgie, précise-t-il. Mais cette notion de temps, de perspective, est de plus en plus intéressante à mesure que tu vieillis. Tu regardes et abordes les choses en permanence à travers un autre prisme. C’est aussi une façon d’expliquer ou de rappeler que, si les temps changent, les gens, eux, ne changent pas, n’apprennent souvent pas grand-chose du passé. Ce genre de constat nourrit forcément un songwriter qui se penche sur ce genre de sujets. Je sais qu’il me faudrait patienter et intégrer cette notion de recul par rapport au présent s’il me venait l’idée d’écrire à propos du Brexit, par exemple. J’ai besoin de ce décalage. Une chanson comme ‘One Song at a Time’, qui figure sur ce nouvel album, possède cette dimension où plusieurs époques se télescopent au fil des strophes. Ce n’est pas forcément nouveau dans mon écriture, mais c’est une chose vers laquelle je tends de plus en plus.
Le titre “One Song at a Time”, c’est à Chet Atkins que Knopfler le doit, à la faveur d’une phrase que lui avait lancée la grande figure de la country music : “Je suis sorti de la pauvreté une chanson après l’autre.” C’est donc aussi, pour le guitariste, une façon de rendre un hommage appuyé à quelqu’un qui, de son propre aveu, l’a beaucoup marqué.
Sans surprise, la touche Knopfler est omniprésente, et immédiatement identifiable, sur ce nouvel album. L’intéressé considère pourtant que son jeu de guitare a changé au fil du temps, qu’il s’est feutré. “Il s’est en quelque sorte distillé, précise-t-il. Je me suis tellement concentré sur l’écriture des chansons que je l’ai un peu négligé en tant que tel. D’ailleurs, si la prochaine tournée est la dernière, comme prévu, il se peut que je prenne des cours de guitare auprès d’un professeur accompli. Je sais que mon jeu n’a jamais été orthodoxe. Je considère que je joue comme un plombier ! Que l’on ne se méprenne pas, j’aime ma façon de jouer. C’est juste qu’elle ne me satisfait pas forcément en tant que musicien. Quand je dis que je me sens moins musicien que songwriter, ce n’est pas pour rien !
Dernière tournée” ? Oui, vous avez bien lu. Comme d’autres (Eric, si tu nous entends…), Mark Knopfler renonce. L’âge avance, son dos le fait souffrir… Pas besoin de vous faire un dessin. Alors, le monsieur est OK pour quelques concerts de-ci de-là, mais c’en est fini des gros barnums qui s’étirent sur de longs mois. En tout cas, ce sera fini après la tournée de 2019, qui ne prévoit pas moins de six étapes en France, entre mai et juillet. “Down the road wherever”, disait-il ?
Xavier Bonnet

Guitare en Scène 2019 : Midnight Oil et Mark Knopfler à l'affiche !



Du 11 au 14 juillet, le festival Guitare en Scène débarque à Saint-Julien-en-Genevois en compagnie d’un (très) bon début d’affiche… Dont Midnight Oil et Mark Knopfler !

2 scènes, 5000 places ! Un événement intimiste, qui revient en 2019 sur les chapeaux de roues. Du 11 au 14 juillet 2019, on retrouvera notamment le groupe Midnight Oil, qui effectue l’année prochaine son premier retour sur scène en 15 ans, pour défendre ses hits « Beds Are Burning », « The Dead Heart », « Dreamworld »et « Put Down That Weapon », issu du classique Diesel and Dust. « Il y a tant de salles dans lesquelles nous n’avons pas encore joué, avec tant de nouvelles choses à dire. C’est aussi simple que cela » a commenté le groupe à propos de la tournée à venir.
Mais ce n’est pas tout, Guitare en Scène peut également se vanter de la venue du grand Mark Knopfler, dont le dernier opus, Down The Road Wherever, est sorti dans les bacs cette année. Nul doute que le musicien écossais viendra interpréter les classiques de son groupe de prédilection, Dire Straits.
Le line-up se complète du troubadour folk John Butler Trio, qui viendra présenter son nouvel album, HOME, ainsi que de Alan Nimmo et sa bande d’adeptes du groove, les King King. Un très bon démarrage, pour Guitare en Scène, qui porte décidément bien son nom.
Le programme, so far :
Jeudi 11 juillet : Midnight Oil, King King, John Butler Trio,… 
Vendredi 12 juillet : à venir.
Samedi 13 juillet : à venir.
Dimanche 14 juillet : Mark Knopfler,… 
Par ici pour accéder à la billetterie.

Iggy Pop produira une série TV dédiée au punk



Le Godfather of Punk en personne, Iggy Pop, s’apprête à produire une mini-série de quatre épisodes dédiée au mouvement, et garnie d’invités prestigieux

Sobrement intitulé Punk, le projet, co-produit par John Varvatos (ami de longue date d’Iggy Pop, dont le label, John Varvatos Records, accueillera le premier album des Pretty Vicious l’an prochain), sera diffusé dès le 11 mars 2019 sur la chaîne Epix aux États-Unis. Au programme : une relecture complète du genre qui a repoussé les barrières de l’expression et de la contestation dans la pop music durant les années 70.
Déjà portée par une des figures emblématiques du mouvement (on surnomme encore Iggy Pop le « Godfather of Punk », un titre également attribué à Pete Townshend, Lou Reed ou encore Joey Ramone), la série verra une impressionnante brochette d’invités tous plus légitimes les uns que les autres : John Lydon (« chanteur » des Sex Pistols), Marky Ramone, Wayne Kramer (MC5), Debbie Harry et Chris Stein (respectivement chanteuse et guitariste de Blondie), Jello Biafra (Dead Kennedys), Dave Grohl (qu’on ne présente plus), Flea (bassiste des Red Hot Chili Peppers), Duff McKagan (des Guns N’ Roses), ou encore Danny Fields (le boss du mythique label Elektra Records), Penelope Spheeris (réalisatrice, entre autres, de Wayne’s World) et le journaliste Legs McNeil.
Pas de date de diffusion annoncée pour la France pour le moment.

Keith Richards pose la bouteille : "J'en ai eu marre"



Le guitariste des Rolling Stones, Keith Richards, s’apprête à entamer une gigantesque tournée américaine (presque) sans alcool. Une délivrance – pour lui, mais aussi pour ses acolytes

« Ça fait presque un an maintenant, raconte-t-il à Rolling Stone US. J’ai coupé les ponts avec tout ça. J’en ai eu marre. » À 74 ans, le vieux briscard des Rolling Stones se reprend définitivement en main à l’aube d’une nouvelle tournée américaine qui s’étendra d’avril à juin 2019. Tout en admettant ne pas refuser « un verre de vin de temps en temps, ou une bière« , le frère d’armes de Mick Jagger reconnaît qu’il « était temps d’arrêter. » « Ça a fini par me mettre mal à l’aise. J’ai donné. Je n’en ai tout simplement plus envie. »
Une décision saluée par ses camarades, en particulier Ronnie Wood, qui n’a plus touché à une goutte d’alcool (ni au reste) depuis 2010. « C’est un plaisir de travailler avec lui, a-t-il déclaré. Il est beaucoup plus souple, bien plus ouvert, alors qu’avant, il m’arrivait de serrer les dents en me disant ‘Là, il va m’envoyer chier pour ça.’ Maintenant, il me dira juste ‘C’est cool mec.’ »
« C’était intéressant de jouer sobre » commente Keith Richards, avant que Ronnie Wood n’ajoute : « On a une meilleure perception de nos guitares. On ressent mieux les espaces, les respirations qu’il peut y avoir entre nous. On a 70 ans bien tassés, mais on groove comme si on en avait 40 !«

Mars de Kim Stanley Robinson


fantastinet.com

Réédition du cycle de Mars de Kim Stanley Robinson


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la trilogie martienne de Kim Stanley Robinson est une oeuvre majeure de la Science Fiction. Les éditions Pocket vous permettent de la (re)découvrir en format poche.
Mars la rouge (13 septembre 2018) – 672 pages 
Chronique d’Orcusnf
Ils sont arrivés sur Mars la Rouge. Leur but ? Recommencer l’Histoire dans un décor nouveau. Bâtir un monde neuf, en rupture avec la Terre déliquescente qu’ils ont quittée. Sous le leadership de deux Américains et d’une Russe, les colons s’attaquent à l’installation d’infrastructures de base sur la planète. Il faut descendre dans ses canyons vertigineux pour y chercher de la glace, ensemencer les vallées où coulèrent les fleuves, il y a des millions d’années. Il faut inventer de nouvelles villes, avec des matériaux et des concepts innovants. Et il faut faire vite car les immigrants arrivent, de plus en plus nombreux, en provenance d’une Terre surpeuplée. Le rêve sombrera-t-il dans le chaos ?
Mars la verte (13 septembre 2018) – 862 pages
Chronique d’Orcusnf
Quelques siècles après le premier atterrissage, Mars a définitivement changé de couleur. Les patients efforts des colons sont récompensés : aidés par une longévité surhumaine, ils ont permis à une flore élémentaire de se frayer un chemin entre les roches. Le réchauffement du sol a libéré mers et océans ; des nuages sont apparus dans le ciel.
Mais les hommes et les femmes ont changé eux aussi. Depuis la révolution durement réprimée de 2061, les Cent Premiers se sont dispersés sur toute l’étendue de la planète. Ils sont divisés. Certains sont rentrés en guerre contre les terraformeurs et leur projet qu’ils qualifient de crime écologique. Une course-poursuite s’engage entre les tenants de l’éco-économie, déterminés à préserver la sauvagerie initiale de la planète, et les multinationales, avides de récupérer les profits liés aux mines martiennes et à l’ascenseur orbital construit sur l’équateur de la planète argentiers du monde, sera terrible.
 
Que deviendront les Terriens, désormais prisonniers d’une planète surpeuplée, miséreuse et polluée ? Tout peut à nouveau basculer dans la violence, et le rêve d’une Mars vivable et douce se transformer en cauchemar.
Mars la bleue (13 septembre 2018) – 960 pages
Mars n’est plus qu’un roc hostile qui tourne là-haut, dans le ciel. Mars est un monde bien vivant. Le Bleu a triomphé. Mars est “terraformée”. Ceux qui espéraient préserver la planète rouge dans sa terrible beauté ont perdu la bataille. Leur objectif, désormais : empêcher l’invasion de Mars par les Terriens.La tentation isolationniste est forte. C’est la position que défendent les partisans du parti Mars Libre. Ces derniers ne veulent pas comprendre que, sur la planète mère, la situation est désespérée : un déluge cataclysmique a fait monter l’eau des océans, aggravant un problème de surpopulation déjà crucial.
Et l’administration du traitement de longévité ne va pas arranger les choses…
On ne voit pas ce qui pourrait empêcher les Terriens, poussés par le désespoir, n’ayant plus rien à perdre, de déclarer la guerre à Mars.
Une solution s’impose : la conquête des autres planètes du système solaire…

Auteur de Louis la Guigne et du Décalogue, Frank Giroud est mort


actualitte.com

Scénariste de la série Le Décalogue ou Le Cercle de Minsk chez Glénat, il avait dernièrement initié la superbe série L’avocat au Lombard, en 2015. Mais c’est assurément avec Louis La Guigne dessiné par Dethorey, que le public l’a découvert – et s'est laissé conquérir. À 62 ans, Frank Giroud disparaît. 


Frank Giroud - Bulles en Seyne - P1420321
Frank Giroud - Yves Tennevin, CC BY SA 2.0

Originaire de Toulouse, où il est né le 3 mai 1956, il était agrégé d’histoire et devint scénariste de bande dessinée, après avoir été tour à tour comédien, auteur de nouvelles, graphiste et bien plus encore.
Il donna vie à Louis la Guigne en 1982, collaborant avec Dethorey à la création de ce marginal sympathique, qui traverse le début du XXe siècle avec furie et passion : de Paris à Naples, New York ou Berlin, c'est cette Europe en proie aux guerres et aux déchirures qui nous est racontée. Le succès lui permettra peu à peu d’abandonner toute autre activité pour se consacrer uniquement à l’écriture, raconte son éditeur Le Lombard.
Dès lors, il collabore régulièrement avec plusieurs magazines comme Spirou et Tintin, dans lesquels seront prépubliés ses albums. Des drames familiaux à la face cachée de l’Histoire, de la grande aventure aux récits intimistes en passant par le monde de l’espionnage ou de l’aviation, il a exploré les domaines les plus variés et fourni des scénarios à plus de cinquante dessinateurs.

Un imaginaire riche et prolifique


Ses histoires sont traduites dans une douzaine de langues et, avec Le Décalogue, il est détenteur d’un Album d’Or, qui couronne les rares séries vendues à plus d’un million d’exemplaires. Récompensé plusieurs fois à Angoulême, il obtient en 2002 le prestigieux « Max und Moritz » du meilleur scénariste international, succédant ainsi à Alan Moore, Pierre Christin et Jean Van Hamme.
Entre janvier 2010 et janvier 2012, il fera paraître chez Glénat les 14 tomes de Destins, l’histoire d’un hiold-up qui tourne très, très mal. Il supervisera l’ensemble des 14 tomes où se succédèrent 13 scénaristes et autant de dessinateurs.
« La diversité de son propos vient sans doute de la multiplicité de ses centres d’intérêt. Passionné par notre passé, il exerce de nombreuses activités (animateur, décorateur de vitrines, enseignant, économe, directeur de centres de loisirs, graphiste, accompagnateur de voyages...) avant de se lancer à temps plein dans l’écriture. Grand voyageur, il a vécu en Italie et au Para (Amazonie brésilienne), sillonné l’Afrique, l’Asie et une grande partie de l’Europe.
Après avoir hanté quelques cabarets en tant que conteur, il a prêté sa plume à la réalisation de sketches, de nouvelles, de comédies musicales, de chansons (entre autres pour Juliette) et même d’un roman, illustré par Yvon Le Corre et Laurent Vicomte
 », indiquent les éditions Glénat. Cette année, L'avocat reçut le prix Polar en séries 2018, remis lors de la manifestation lyonnaise, Quais du polar : c’est son acolyte et dessinateur Frédéric Volante qui était venue recevoir le prix. La récompense salue l’adaptabilité d’une œuvre pour une série audiovisuelle — et le jury cette année avait pourtant du lourd sous la main.

Frank Giroud est décédé vendredi 13 juillet à 62 ans. Né le 3 mai 1956 à Toulouse, Frank Giroud a d’abord mené de front deux ou trois carrières : celle d’ancien élève de l’école des Chartes de Paris, agrégé d’histoire, puis professeur au lycée français de Milan et enseignant enfin l’histoire à Grenoble ; celle d’accompagnateur de voyages organisés, ce qui lui a permis de visiter d’innombrables pays, d’Israël à l’Inde, de la Tunisie à la Thaïlande ; et celle, à laquelle il se destinait depuis toujours, de scénariste de bande dessinée.
La carrière de Frank, scénariste prolixe et talentueux, met en évidence son humanité, sa générosité et la curiosité qu’il portait à l’histoire des hommes et des femmes. L’historien réunit la documentation du scénariste, le voyageur découvre le monde que l’auteur raconte à la manière d’un grand reporter.

  Déjà collaborateur récurrent du magazine Vécu, il rejoint le Journal Spirou en 1988, et y crée « Missouri », publié dans la collection Repérages. Dès 1990, il offrira au label Aire Libre une magnifique collaboration avec Christian Lax : Les Oubliés d’Annam, La Fille aux Ibis, et Azrayen’. Ce sera ensuite « Quintett », une œuvre chorale à laquelle participent cinq dessinateurs différents, et dans laquelle il exprime avec talent sa propre analyse historique de la Première Guerre Mondiale. Dessinateur pour le plaisir, il aime à révéler le talent de ses partenaires graphiques. C’est ce qu’il fit avec « Secrets », une série dans laquelle Frank explore les secrets de famille, en relation avec des épisodes de l’histoire contemporaine. Son talent offre une quarantaine de magnifiques albums au catalogue des Éditions Dupuis.

Les Éditions Dupuis présentent de sincères et d’émues condoléances à sa famille, à sa compagne Virginie Greiner et à leur fille Thaïs. Le talent authentique de Frank Giroud, son sourire, ses visions originales et pertinentes et son accent chantant de Toulouse manqueront à la bande dessinée.

Celle qui avait donné un peu de sa vie au tueur du Golden State

Les différents portraits-robots du Golden State Killer au fil des ans.

Sur l’affiche du film Zodiac, sorti en 2007, il est inscrit : “There’s more than one way to loose your life to a killer” (“Il y a plus d’une façon de perdre sa vie à cause d’un tueur”). Michelle McNamara ne peut plus le nier.
Le 21 avril 2016, l’écrivaine s’allonge sur son lit dans la ferme intention de faire une nuit de huit heures. Depuis plusieurs années, depuis qu’elle travaille sur l’affaire du “Golden State Killer” en réalité, Michelle dort peu et mal. Elle se réveille au moindre bruit, reste des heures devant son ordinateur, ne pense plus qu’à cet homme sans visage, sans âge et sans nom. Ce soir-là, elle est fatiguée –plus que d’habitude– et elle avale un Adderall, un Xanax et du fentanyl, un antidouleur, pour s’aider à trouver le sommeil. Mais ce cocktail pharmaceutique, combiné à une malformation cardiaque non diagnostiquée, va provoquer une overdose accidentelle. Michelle McNamara ne se réveillera pas. Le projet de sa vie, le livre I’ll Be Gone in the Dark, est inachevé : reste 3 500 fichiers en vrac sur un ordinateur, des tonnes de notes, des listes à n’en plus finir – et une “lettre à un vieux monsieur”. Dans celle-ci, publiée intacte à la fin de l’ouvrage, Michelle s’adresse à l’homme qui la hante, et qu’elle a elle-même renommé “le Golden State Killer” : “Après le 4 mai 1986, tu as disparu. Certains pensent que tu es mort. D’autres que tu es en prison. Pas moi. Je pense que tu as disparu quand le monde a commencé à changer. La technologie progresse. Tu as vu que tes adversaires gagnaient du terrain. Un jour prochain, tu entendras une voiture se garer dans l’allée. Des pas vers la porte. Comme Edward Wayne Edwards, 29 ans après qu’il a tué Timothy Hack et Kelly Drew dans le Wisconsin. Comme Kenneth Lee Hicks, 30 ans après le meurtre de Lori Billingsley dans l’Oregon. La sonnette retentit. Respire. Serre les dents. C’est comme ça que tout s’arrête pour toi.” Le 25 avril dernier, deux ans presque jour pour jour après la mort de Michelle McNamara, Joseph James DeAngelo, 72 ans, a été arrêté par la police californienne.

51 viols entre 1976 et 1979

I’ll Be Gone in the Dark est sorti fin février, complété par le chercheur Paul Haynes, qui traquait le Golden State Killer aux côtés de Michelle, et un ami de celle-ci, le journaliste Billy Jensen. Il leur faudra plus d’un an pour compiler les parties déjà rédigées par l’auteure, ainsi que les différentes pistes qu’elle a laissées. Il faut dire que les crimes du Golden State Killer s’étendent sur dix ans. L’homme commence par violer des jeunes femmes seules chez elles dans la région de Sacramento – 51 viols entre 1976 et 1979 – et hérite du surnom de “East Area Rapist”. McNamara écrit en 2013 un premier article pour le Los Angeles Magazine, qui deviendra plus tard la base de son livre : “Pour se focaliser sur une victime, il pénétrait souvent dans la maison en l’absence de ses habitants, il s’habituait au lieu, étudiait les photos de famille, mémorisait les noms. Les
L’une des tristes vérités que j’ai apprises en étudiant les tueurs en série est que le marketing compte. Depuis Jack l’Éventreur, les tueurs en série élaborent eux-mêmes leur surnom
Michelle McNamara
victimes ont souvent reçu des coups de fil bizarres avant et après l’attaque. Il désactivait les lumières des porches et ouvraient les fenêtres. Il vidait les armes de leurs balles. Tout cela lui donnait un avantage considérable : quand vous êtes réveillée d’un profond sommeil par une lumière aveuglante et un homme portant un masque de ski, il est toujours un étranger pour vous, mais vous ne l’êtes pas pour lui.” De 1979 à 1986, un homme attaque des couples, chez eux, du côté de Santa Barbara. Sa routine consiste à demander à la femme d’attacher l’homme, puis à la violer, avant de les assassiner tous les deux. Il sera connu sous le nom de “Original Night Stalker”. Il faudra attendre 2001 pour que des analyses ADN prouvent que ces deux criminels ne sont qu’un seul et même homme. Après le meurtre de Janelle Cruz, 18 ans, à Irvine, le meurtrier ne frappe plus, et plus grand monde ne s’intéresse à lui. Jusqu’à ce que Michelle McNamara s’en mêle. “L’une des tristes vérités que j’ai apprises en étudiant les tueurs en série est que le marketing compte, écrit-elle. Depuis que Jack l’Éventreur a terrorisé le Londres du XIXe, les tueurs en série semblent avoir appris la leçon et certains élaborent eux-mêmes leur surnom. Le tueur du Zodiac, par exemple, s’est lui-même présenté ainsi dans une lettre au San Francisco Examiner en 1969. En comparaison, une recherche Google sur ‘EAR/ONS’ (East Area Rapist/Original Night Stalker) donne à peine 11 000 résultats. J’ai inventé le nom de Golden State Killer parce que ses multiples crimes se situent à différents endroits de la Californie. Et le nom est plus mémorable – à moins que, comme moi, vous saviez beaucoup trop de choses sur un tueur en série possiblement mort, dont le dernier meurtre date de la présidence de Ronald Reagan.” Désormais associée à un nom plus catchy, l’enquête reprend de plus belle.
“Mon obsession pour les crimes irrésolus remonte au 1er août 1984, écrit McNamara. Une voisine à Oak Park, dans l’Illinois, a été retrouvée assassinée. Je connaissais la famille de Kathleen Lombardo de l’église. Elle est partie courir et on l’a traînée dans une allée. Les voisins ont raconté avoir vu un homme en t-shirt jaune observant Kathleen pendant qu’elle courait. Il lui a tranché la gorge. J’avais 14 ans, j’étais une pom-pom girl en baskets dont l’expérience de détective commençait et s’arrêtait avec Nancy Drew. Pourtant, plusieurs jours après le meurtre, sans le dire à personne, je suis allée sur les lieux du crime. Sur le sol, j’ai vu des morceaux du Walkman cassé de Kathleen. Je les ai ramassés. Ce qui m’a saisie était le spectre de ce point d’interrogation à l’endroit où devait se trouver le visage de l’assassin. Le vide de son identité m’a paru violemment puissant. Le meurtrier n’a jamais été retrouvé.” Michelle McNamara grandit et devient scénariste à Hollywood. C’est là qu’elle rencontre son mari, l’acteur Patton Oswalt, avec qui elle aura une fille en 2009. En 2006, encouragée par Oswalt, elle lance un blog sur lequel elle écrit sur plus d’une centaine de crimes irrésolus, http://truecrimediary.com. “Elle disait toujours : ‘Je m’en fiche si je dois aller l’arrêter moi-même, je veux juste le voir dans des menottes, une porte de prison se fermant derrière lui.’ Elle avait besoin de justice, pas de gloire”, écrit Oswalt dans l’épilogue de I’ll Be Gone in the Dark.

“Ça m’obsède, ce n’est pas sain”

C’est en 2010, en lisant Suden Terror du détective retraité Larry Crompton, que Michelle McNamara découvre l’affaire de celui qu’elle n’appelle pas encore le Golden State Killer. “Je l’ai googlé, et je suis tombée sur un forum, se souvient-elle dans son livre. Avant même de m’en rendre compte, j’avais lu les 20 000 posts sur le sujet.” L’auteure ne peut s’empêcher de penser que cette affaire est prenable. “Il a laissé derrière lui tellement de victimes et tellement d’indices…” rumine-t-
Il y avait des matins où je lui apportais le café, elle sanglotait à son ordinateur, frustrée par une nouvelle piste qui n’avait rien donné. Puis elle buvait une gorgée, s’essuyait les yeux, et y retournait. Une nouvelle fenêtre s’était ouverte, une nouvelle idée, un nouveau lien
Patton Oswalt, le mari de Michelle
elle. En 2011, lorsqu’elle commence à écrire à traiter de l’affaire sur son blog, elle écrit : “Ça m’obsède, ce n’est pas sain. Le jour, je suis une mère au foyer de 42 ans ; la nuit, je suis une détective DIY. Quand ma famille va se coucher, je commence à cliquer, je fouille dans des pages jaunes digitalisées, des annuaires d’école, des scènes de crime sur Google Map : un puits sans fond d’éventuelles pistes pour la détective qui existe désormais dans le monde virtuel.” Son mari se souvient : “Il y avait des matins où je lui apportais le café, elle sanglotait à son ordinateur, frustrée par une nouvelle piste qui n’avait rien donné. Puis elle buvait une gorgée, s’essuyait les yeux, et y retournait. Une nouvelle fenêtre s’était ouverte, une nouvelle idée, un nouveau lien.” Michelle lit trop, cherche trop : elle connaît tous les détails gores de chaque meurtre, les mots qu’il a susurrés à ses victimes, les regrets de tous les détectives qui l’ont traqué. “Il y a un cri, logé en permanence dans ma gorge désormais”, écrit-elle encore. Une nuit, elle s’endort sur les fichiers policiers qu’elle a récupérés. La porte de la chambre grince. Michelle se réveille, attrape une lampe de chevet et la lance au visage de l’intrus… qui n’est en fait que son mari. Oswalt n’est pas tant perturbé par l’attaque de sa femme que par ce qu’elle lui a hurlé dans le noir : “Qui es-tu ?” Bientôt, Michelle ne dort plus. C’est à ce moment-là qu’elle se fait prescrire des médicaments contre l’hyperactivité et des anxiolytiques. Ceux qui l’ont fait s’endormir pour la dernière fois il y a deux ans.
Lorsque Billy Jensen et Paul Haynes reprennent le dossier, ils découvrent des listes : “Demander à Debbi D pour la lampe de poche”, “Finir l’annuaire des résidents de Goleta”, “Trouver un moyen de soumettre un ADN à 23andMe ou Ancestry.com”… Cette dernière théorie obsède particulièrement Michelle. Depuis quelque temps, des sites de généalogie recueillent l’ADN de personnes qui l’envoient volontairement pour en apprendre davantage sur leurs ancêtres. Par regroupement familial, il est beaucoup plus facile de retrouver des membres de sa famille via un ADN commun. Ces sites bénéficient d’une réserve de données extrêmement précieuse – 2,5 millions de profils sur Ancestry.com – mais inaccessible. “Malheureusement, ces compagnies refusent de collaborer avec la police, invoquant des problèmes de confidentialité, regrettent Jensen et Haynes. L’idée que la réponse au mystère se trouve dans ces bases de données empêchait Michelle de dormir. Si seulement on pouvait soumettre ce que l’on a sur le meurtrier à l’un de ces sites, il y a de fortes chances que nous trouvions des cousins au second ou troisième degré, ce qui permettrait ensuite de remonter jusqu’à lui.” Le 26 avril, au lendemain de l’arrestation du suspect, le procureur Steve Grippi a confirmé que la police avait utilisé plusieurs sites de généalogie, notamment GEDmatch, un site “ouvert”, dans l’enquête qui a mené, en quelques jours seulement, à l’identification du Golden State Killer, de son vrai nom Joseph James DeAngelo. Pendant ce temps, sur Instagram, Patton Oswalt enregistrait une courte vidéo à bord d’un avion, pour déclarer publiquement : “Je crois que tu l’as eu, Michelle !”
Par Hélène Coutard

“Edward Snowden est un héros”



En juin 2013, alors qu'il est l'homme le plus recherché de la planète, Edward Snowden se planque dans les bas-fonds de Hong Kong. Il passe plusieurs nuits dans l'appartement de Vanessa Rodel, une demandeuse d'asile originaire des Philippines. Depuis, l'ancien employé de la NSA a trouvé refuge en Russie. Vanessa, elle, vit toujours dans l'ancienne colonie britannique et se bat contre la justice hongkongaise. L'aide portée au lanceur d'alertes lui vaut de sérieux ennuis judiciaires. Elle se retrouve en situation irrégulière, menacée d'expulsion et risque de perdre la garde de sa fille âgée de 6 ans.

Où en est votre combat judiciaire ? Avez-vous obtenu une demande d’asile ?

Ma demande auprès des autorités hongkongaises a été rejetée. J’attends la décision en appel. Ma fille et moi sommes expulsables. On peut se faire arrêter à tout moment. On risque d’être séparées, et moi d’être reconduite aux Philippines. Ma fille est apatride. Notre avenir à toutes les deux est très incertain.

Lors de votre arrivée à Hong-Kong, vous travailliez comme femme de ménage. Depuis votre demande d’asile, vous avez cessé toute activité. De quoi vivez-vous désormais ?

Je n’ai pas le droit de travailler. Les autorités de Hong-Kong l’interdisent. C’est le cas pour tous les demandeurs d’asile, ici. Si on se fait arrêter, on risque 22 mois de prison ferme. C’est la règle. Les demandeurs d’asile doivent rester chez eux. Je ne fais rien. Je suis énervée, ça me déprime.

De quoi vivez-vous, alors ?

Nos seules ressources proviennent des donations de l’association For the Refugees, qui nous vient en aide, à moi et aux deux autres familles qui ont hébergé Edward Snowden. Des particuliers font des dons sur le site internet.

Comment expliquez-vous la situation à votre fille ?

Je lui dis que l’on vit un moment difficile mais que l’on va s’en sortir. Elle a la chance d’aller dans une bonne école, une très bonne école même. On est épaulées. On a de bons amis parmi les réfugiés. J’aimerais que ma fille aille à l’université, fasse des études, obtienne un bon travail. Elle aimerait être pilote d’avion.
Ce que je souhaite, c’est la sécurité pour ma fille et moi. Légalement parlant, on n’est pas en sécurité à Hong Kong. L’ambassade des Philippines ne nous est d’aucune aide
Vanessa Rodel

Les autorités hongkongaises vous accusent de mensonge. Selon elles, vous n’avez jamais rencontré Edward Snowden. Que leur répondez-vous ?

Ces gens se fichent de la vérité. Quand ils ont rejeté mon cas en première instance, ils m’avaient fait comprendre le contraire. Que parce que j’avais aidé M. Snowden, je devais servir d’exemple. Maintenant, ils me traitent de menteuse…

Que souhaitez-vous ? Où voulez-vous vivre à l’avenir ?

Ce que je souhaite, c’est la sécurité pour ma fille et moi. Légalement parlant, on n’est pas en sécurité à Hong Kong. L’ambassade des Philippines ne nous est d’aucune aide. Elle n’a aucun intérêt à m’aider. J’aimerais partir au Canada. On fait une demande d’asile auprès des autorités canadiennes, j’espère que cela va aboutir.

Regrettez-vous d’avoir aidé Edward Snowden ? Lui avoir ouvert la porte vous a surtout attiré un paquet d’ennuis…

Jamais. Surtout pas ! Je ne regrette rien. Edward Snowden m’a toujours aidée. Il n’a jamais arrêté d’afficher son soutien. Pour moi, c’est un héros. Il a changé ma vie, pour le mieux.
Par Pierre-Philippe Berson / Photo : Emmanuel Serna

“Je voulais équilibrer un peu les histoires qui racontent l’Afrique”

La réalisatrice kenyane Wanuri Kahiu a vu son film Rafiki être interdit dans son pays, puis ovationné à Cannes, où il a été présenté dans la catégorie Un certain regard. Elle nous en dit un peu plus.  
 

Le film questionne ce que c’est d’être ‘une jeune fille kenyane typique’, comme le dit l’un de vos personnages. C’est un questionnement avec lequel vous avez grandi?

Dans tous mes films, je cherche la même chose, je me pose toujours la même question : à qui et à quoi j’appartiens ? À quel endroit ? Quelle est ma place ? Dans ce film, on s’est posé cette question à travers le thème de l’identité et de l’acceptation. C’est la question que pose l’écrivaine Lucille Clifton : ‘Où avez-vous voyagé au-delà de votre propre sécurité ?’ J’ai donc commencé à me demander si le fait de choisir entre ma sécurité et autre chose altèrerait mon identité ? Mais c’est une question que je me suis posée toute ma vie parce que j’ai toujours pensé que j’avais un petit quelque chose de différent, que je n’étais pas ‘typique’.

Vous avez grandi à Nairobi dans les années 80. Quel était votre rapport au cinéma, à la littérature et au fait de raconter des histoires à l’époque ?

Au Kenya, les artistes ont la vie dure. Certains ont dû s’exiler. Mes parents étaient réticents à l’idée que je devienne une artiste. C’était difficile pour eux d’imaginer que leur enfant puisse choisir une vie aussi difficile. Quand j’étais jeune, le mot ‘artiste’ signifiait ‘dissident’. C’était étrange de grandir sous Daniel Arap Moi, qui était un dictateur. Tous les matins, on devait chanter des chansons qui parlaient du président. Beaucoup d’artistes devaient réaliser des monuments à sa gloire. À l’époque, l’art avait quelque chose à voir avec la fierté nationale. Ce n’était jamais de l’art pour l’art, il n’était jamais vraiment question d’expression artistique. Petite, je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Et plus tard, j’ai réalisé qu’aucun des livres que j’avais lus n’avait de personnage noir ou africain. Aucun ne me ressemblait.
“Notre Constitution est jeune, elle a seulement huit ans et je pense qu’il faut parfois des lois pour changer l’état d’esprit des gens”
C’est quand j’ai commencé à faire du cinéma que je me suis dit que, évidemment, je voulais représenter la réalité et les gens qui me sont familiers. Je lisais des auteurs comme Judy Blume, des auteurs américains et anglais qui ne connaissaient rien au contexte dans lequel j’évoluais, et c’est seulement en arrivant au lycée que j’ai commencé à lire des auteurs africains. Au cinéma, pareil. Je regardais des comédies musicales. Je les aimais toutes, Mary Poppins, My Fair Lady. Sous Moi, beaucoup de livres étaient interdits, de nombreux d’auteurs finissaient en prison. C’est devenu difficile pour les artistes de créer. Quand je suis partie étudier en Angleterre à l’âge de 16 ans, ma mère m’a demandé de lui envoyer un livre qui était interdit au Kenya. Elle m’a dit de le faire passer en douce, en le cachant dans des vêtements à l’intérieur de ma valise.

Vous vous définissez souvent comme une conteuse d’histoires. Est ce une manière pour vous d’échapper aux étiquettes de ‘femme cinéaste’, ‘cinéaste africaine’ ou ‘première réalisatrice kenyane à Cannes’ ?

Quelque part, oui. J’aime faire des films mais j’ai envie d’expérimenter différentes manières de raconter des histoires, j’ai envie d’écrire des livres pour enfants, des pièces. À vrai dire, je n’ai pas peur de la manière dont les gens m’étiquettent. Ils me définissent comme ça les arrange. Même à Cannes, je pense que les gens pensent à moi comme ‘la cinéaste kenyane’. C’est plus facile pour eux. Peut-être qu’ils ne pensent pas assez large, qu’ils ne pensent pas au vrai sens de l’égalité. Les gens ici sont tous ‘cinéastes’. Voilà ce qu’on est, c’est tout.

Qu’est ce qui a déclenché votre envie de raconter cette histoire d’amour moderne au Kenya?

Quand j’ai lu Jambula Tree (le livre dont est adapté Rafiki, ndlr), j’ai été frappée par cette envie de jeunesse, cette énergie, cette naïveté, cette innocence et par la manière dont ces deux filles confrontent ce qui les sépare pour s’aimer et être ensemble. Quand j’étais petite et que j’ai découvert un film avec deux personnages africains qui s’aimaient, j’étais choquée : ‘Mon dieu, même les Africains peuvent tomber amoureux!’ Je n’avais jamais vu ça au cinéma. Je voyais des Américains tomber amoureux, des Européens, des Indiens à Bollywood.

Vous avez d’ailleurs créé Afrobubblegum, un site qui soutient la création africaine, pour changer l’image du continent au cinéma et dans les médias.

Oui, c’est un genre d’art africain –musique, littérature, cinéma, arts graphiques– fun, féroce et frivole. Avec de la joie et de l’espoir. Je voulais célébrer ça : l’énergie et la frivolité. Beaucoup trop souvent, l’Afrique est décrite comme un continent où il ne se passe que des choses sérieuses. Où il n’est question que du sida, de guerre, etc. Comme si on ne commandait jamais de pizzas, on ne mâchait jamais de chewing-gums, on ne couchait jamais avec la mauvaise personne.
“Dès que je fais quelque chose, je veux qu’il y ait un élément de joie et d’espoir sur l’Afrique”
On peut faire tout ça en même temps. On n’a pas qu’une dimension. Même dans les moments difficiles. J’ai un ami qui fait des documentaires au Soudan. Pendant qu’il tournait, il y avait des bombes qui tombaient sur les villages. Il y a ces espèces d’abris dans lesquels courent se réfugier les habitants. Dès que c’est fini, tout le monde se met à rire et à faire des blagues sur la manière de courir ou de sauter d’untel. Je voulais équilibrer un peu les histoires qui racontent l’Afrique. L’un des problèmes, c’est que l’argent que l’on reçoit en tant qu’artistes –puisqu’il n’y a pas tant de soutien à l’art et à la culture– vient des ONG. En Afrique subsaharienne, l’argent de la culture vient de personnes qui essaient de faire avancer des idées ou faire des films éducatifs. Donc il y a peu d’espace pour créer et s’exprimer librement. Quelque part, j’en ai fait ma mission avec Afrobubblegum : dès que je fais quelque chose, je veux qu’il y ait un élément de joie et d’espoir sur l’Afrique.

Vous dites que vous avez grandi en pensant que l’art était lié à une forme de dissidence. C’est quelque chose qui a impacté votre travail sur Rafiki ? Vous deviez savoir que le film allait poser problème au Kenya.

On se doutait que l’on serait interdit. Mais bon, quand je vais me coucher, j’essaie toujours de me dire que demain sera un jour meilleur. Donc même si ce n’était pas une grosse surprise, j’ai été déçue et affectée par cette décision. Je m’y attendais mais je n’étais pas préparée à ce sentiment de déception. Et je sais que ce n’est pas forcément personnel. Mais quelque part, ça l’est, puisque ça veut dire : ‘Vous n’avez pas votre mot à dire, vous n’avez pas le droit de vous exprimer.’ Pire, le plus tragique, c’est qu’ils m’ont demandé de changer la fin. Ils pensaient qu’elle était trop joyeuse et qu’elle disait aux homosexuels et à la communauté LGBT qu’ils était acceptés. Ce qui est anticonstitutionnel, car dans la Constitution, on a le droit d’exister, quelle que soit notre identité, sans discrimination. Notre Constitution est jeune, elle a seulement huit ans et je pense qu’il faut parfois des lois pour changer l’état d’esprit des gens. C’est quelque chose que l’on observe pour tout, même en France avec le mariage homosexuel.

Quelle est votre situation ? Vous rentrez au Kenya après le festival ?

Bien sûr, je n’ai enfreint aucune loi même si les autorités menacent de m’arrêter. Si on doit aller au tribunal, je peux prouver que je n’ai violé aucune loi. Mais je pense qu’ils ne font ça que pour m’intimider.
Par Arthur Cerf et Sophie Garric, à Cannes, en partenariat avec le CNC

I Gotsta Get Paid tab by Zz Top tab



Tuning: E A D G B E


ZZ Top - "I Gotsta Get Paid", from the 2012 album, La Futura

Tabbed by MetalHead2475


This is my first tab, I think it is fairly accurate


[Intro/Main Riff]



The A string is palm-muted throughout the riff

E|--5---5---3----------------5---5---3-------------|

B|-------------5--3--1h2------------------3--3b----|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0-----|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3---------------5---5---3--------------|

B|---------------3--3b-----------------5--3--1b2---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0-----|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3---------------5---5---3--------------|

B|-------------5--3--1h2---------------5--3--1h2---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3--------------------------------------|

B|----------------3--3b------3---------1-----------|

G|---------------------------2---------0-----------|

D|---------------------------0---------2-----------|

A|-0--0--0--0--0--0--0-----------------3-----------|

E|-------------------------------------------------|



Twenty-five lighters....



     You know I got to get paid

E|-------------------------------------------------|

B|--3---------1------------------------------------|

G|--2---------0------------------------------------|

D|--0---------2------------------------------------|

A|------------3------------------------------------|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3---------------5---5---3--------------|

B|-------------5--3--1h2---------------5--3--1h2---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--|

E|-------------------------------------------------|



Twenty-five lighters....



     You know I gotsta get paid

E|-------------------------------------------------|

B|--3---------1------------------------------------|

G|--2---------0------------------------------------|

D|--0---------2------------------------------------|

A|------------3------------------------------------|

E|-------------------------------------------------|



         (The timing may be off right here, listen to the song for reference.

E|--5---5---3-----------------3-3-3-3-3-3-3-3------|

B|-------------5--3--1h2----3/5-5-5-5-5-5-5-5--3---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--------------------------|

E|-------------------------------------------------|





[Verse]



(The verses go like this with small solos in between)



   I got 25 lighters from my 25 folks

E|-------------------------------------------------|

B|-------------------------------------------------|

G|-------2-----------2-----------------------------|

D|-------2-----------2-----------------------------|

A|-------0-----------0-----------------------------|

E|-------------------------------------------------|





[Chorus]



    25 lighters..................I gotsta get paid

E|-------------------------------------------------|

B|----------------------3--------1-----------------|

G|----------------------2--------0-----------------|

D|--2----4----5----4----0--------2-----------------|

A|--0----0----0----0-------------3-----------------|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3---------------5---5---3--------------|

B|-------------5--3--1h2---------------5--3--1h2---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--|

E|-------------------------------------------------|



    25 lighters..................I gotsta get paid

E|-------------------------------------------------|

B|----------------------3--------1-----------------|

G|----------------------2--------0-----------------|

D|--2----4----5----4----0--------2-----------------|

A|--0----0----0----0-------------3-----------------|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3-----------------3-3-3-3-3-3-3-3------|

B|-------------5--3--1h2----3/5-5-5-5-5-5-5-5--3---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--------------------------|

E|-------------------------------------------------|



Play this under the solo

E|-------------------------------------------------|

B|--3---------1------------------------------------|

G|--2---------0----------2-------------------------|

D|--0---------2----------2-------------------------|

A|------------3----------0-------------------------|

E|-------------------------------------------------|



Then more verses like this:

   Zig an me slamin' 'bout 25 doors....

E|-------------------------------------------------|

B|-------------------------------------------------|

G|-------2-----------2-----------------------------|

D|-------2-----------2-----------------------------|

A|-------0-----------0-----------------------------|

E|-------------------------------------------------|





[Chorus]



E|-------------------------------------------------|

B|----------------------3--------1-----------------|

G|----------------------2--------0-----------------|

D|--2----4----5----4----0--------2-----------------|

A|--0----0----0----0-------------3-----------------|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3---------------5---5---3--------------|

B|-------------5--3--1h2---------------5--3--1h2---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--|

E|-------------------------------------------------|



E|-------------------------------------------------|

B|----------------------3--------1-----------------|

G|----------------------2--------0-----------------|

D|--2----4----5----4----0--------2-----------------|

A|--0----0----0----0-------------3-----------------|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3---------------5---5---3--------------|

B|-------------5--3--1h2---------------5--3--1h2---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--|

E|-------------------------------------------------|



E|-------------------------------------------------|

B|----------------------3--------1-----------------|

G|----------------------2--------0-----------------|

D|--2----4----5----4----0--------2-----------------|

A|--0----0----0----0-------------3-----------------|

E|-------------------------------------------------|



E|--5---5---3---------------5---5---3--------------|

B|-------------5--3--1h2---------------5--3--1h2---|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--|

E|-------------------------------------------------|

    25 lighters..................I gotsta get paid

E|-------------------------------------------------|

B|----------------------3--------1-----------------|

G|----------------------2--------0-----------------|

D|--2----4----5----4----0--------2-----------------|

A|--0----0----0----0-------------3-----------------|

E|-------------------------------------------------|

                          something like this, listen to the song for timing

E|--5---5---3-----------------3-3-3---3-3-3---3-3-3|

B|-------------5--3--1h2----3/5-5-5-3/5-5-5-3/5-5-5|

G|-------------------------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-0--0--0--0--0--0--0--0--------------------------|

E|-------------------------------------------------|



Play this a few times under the solo

E|-------------------------------------------------|

B|--3---------1------------------------------------|

G|--2---------0----------2-------------------------|

D|--0---------2----------2-------------------------|

A|------------3----------0-------------------------|

E|-------------------------------------------------|



This doesn't sound 100% correct, but it's close

Play this twice

E|--7-7---7---7-7---7------------------------------|

B|--6-6---6---6-6---6------------------------------|

G|--5-5---5---5-5---5------------------------------|

D|-------------------------------------------------|

A|-------------------------------------------------|

E|-------------------------------------------------|







| h  Hammer-on

| b  Bend

| /  Slide up

ZZ Top - I Gotsta Get Paid

Cette vie qui commence, après le deuil d'une rock star



Après Brioche et Dependance day publiés chez Lattès, voici le troisième roman de Caroline Vié publié aux Escales Ni tout à fait une autre. Autant le dire immédiatement, c’est une réussite.

Par Hervé Bel


Dans les années 80-90, l’héroïne, une jeune fille sage malgré des apparences punk et gothique tombe amoureuse du jeune Ignace, dit « Iggy », passionné de rock, révolté chronique et bien entendu fils d’une famille très riche (se révolter demande en effet des moyens financiers). Ils se mettent ensemble. Après quelque temps, Iggy devient une star mondiale du rock, et tout change.
Sa femme devenue son manager s’occupe de tout, jusqu’à s’oublier elle-même, tellement prise par son travail qu’elle ne voit pas son mari sombrer dans la drogue, et finalement en mourir. Le roman commence d’ailleurs par le constat du décès d’Iggy. Scène à la fois drôle et tragique, avec ce médecin avec l’accent américain : « Il s’est étouffé dans son vomi. »
Toujours à la lisière de l’ironie, Caroline Vié brosse en quelques belles pages l’histoire de cet amour tragique. Mais le sujet du roman n’est pas là ; il porte sur le deuil et cette question : comment refaire sa vie quand on a perdu ce qui vous était le plus cher, et surtout si l’on a cinquante ans ? Comment accepter de passer à autre chose, à la maturité, ce qui implique de n’être plus tout à fait soi-même ?
Aimer à nouveau, passionnément ? C’est ce que l’héroïne croit d’abord, s’amourachant d’Adrien, de 10 ans plus jeune qu’elle, un être d’apparence falote sur lequel elle va cristalliser. La naissance de ce sentiment nouveau qui n’éclipse pas l’ancien pour Iggy est rendue impeccablement, de même que le processus du désamour qui suivra. Parfois, c’est si pertinent que j’ai songé, revue à l’acide, à la relation de Gilberte et du narrateur dans la Recherche, dans cette façon précise, implacable, avec laquelle l’attachement et sa dissolution sont suivis mot par mot.
Le texte est d’ailleurs constellé d’aphorismes et de réflexions souvent drôles, toujours justes. Comme celle-là, proustienne en diable : « Je peux supporter la goujaterie paisible d’Adrien. Ce qui fait mal c’est que je peux penser que je ne suis pas exceptionnelle pour lui. » Caroline Vié sait fouiller les âmes.

[Extraits] Ni tout à fait une autre de Caroline Vié

Finalement, ce roman est une leçon de vie, en terminant sur une touche optimiste : est-elle réaliste ? On aura une opinion variant selon son tempérament. Mais pour l’héroïne, en tout cas, la vie ne s’arrête pas à cinquante ans. Il y a une vie après, débarrassée des illusions et accrochée aux vraies valeurs, concrètes.
Vieillie, elle reste la même, tout en étant une autre, d’où ce beau titre tiré de Verlaine Ni tout à fait une autre.
Caroline Vie – Ni tout à fait une autre – Editions Les Escales – 9782365693325 – 17,90 € / Ebook 9782365693943 – 12,90 €

 

Rester vivant - Méthode : Quand Iggy Pop croise Michel Houellebecq



Quand Iggy Pop rencontre Michel Houellebecq, c’est nécessairement autour d’un livre. Tous deux se partageront l’affiche d’un documentaire prévu pour avril 2018, Rester vivant — Méthode. Un écho, évidemment, au livre paru à La Différence et repris chez Flammarion.




« En 1991, Michel Houellebecq a écrit un essai sur la folie, la survie et l’art. Un signal, précis, mais faible, à ceux qui sont sur le point d’abandonner la partie. Iggy Pop l’a lu, et y a reconnu sa propre histoire. »
L’éditeur de Houellebecq n’en disait pas autre chose : « Méthode de survie au milieu des pensées molles et des contorsions théoriques actuelles, ce texte, ici suivi d’articles parus dans la presse, possède la force et la précision d’un projectile... Un regard féroce sur tous les aspects de la modernité. »
Iggy Pop nous présente donc une méthode pour rester en vie dans un monde impersonnel. À partir de l’essai de l’écrivain, auquel se confronte le vécu d’Iggy Pop, c’est une aventure vers les chemins fragiles de la santé mentale.

[Extraits] Michel Houellebecq, rester vivant
de Michel Houellebecq

 

Toute démarche poétique consiste à retrouver et à exalter la souffrance originelle enfouie au fond de chacun de nous. Rester vivant. Sans craindre les espaces déserts d’une solitude assumée, ni les vérités scandaleuses qui jaillissent d’un regard impartial sur le monde. Sans compromis fatal avec la vie, jusqu’au tête-à-tête ultime avec l’éternité.
Parce que c’est bien connu : « Un poète mort n’écrit plus, d’où l’importance de rester vivant. » Et c’est bien là le combat de ce feel good movie sur la souffrance.

Découvrez les archives de Heavy Metal, la version américaine de Métal hurlant



Le magazine Métal hurlant, publié entre 1975 et 1987, a changé le visage de la bande dessinée française. Mais pas seulement : quelques semaines après la création du magazine, l'éditeur américain Leonard Mogel découvre Métal hurlant et décide rapidement de l'exporter outre-Atlantique. Le mois d'avril 1977 voit ainsi la naissance de Heavy Metal, version américaine de Métal hurlant.


 
Après avoir obtenu la licence nécessaire pour publier une version américaine de Métal Hurlant, Leonard Mogel, qui fut en 1981 l' un des producteurs du film homonyme, rebaptisa la publication Heavy Metal, plus susceptible de convaincre le public des États-Unis. Mais qui permettait aussi de s'adresser aux amateurs du genre musical, comme en témoignent plusieurs publicités pour des groupes de l'époque, Iron Maiden en tête...
Dans les premiers numéros, Mogel fait traduire les bandes dessinées des auteurs français, dont Enki Bilal, Philippe Caza, Philippe Druillet, Jean-Claude Forest, Jean Giraud (alias Moebius) ou italiens, comme Milo Manara, Guido Crepax, Stefano Tamburini ou encore Tanino Liberatore. Les univers fantastiques du Métal hurlant d'origine, peuplés de vaisseaux spatiaux, de créatures improbables, de situations fantasques et d'humour subtil se déploient alors sous les yeux des Américains.
Heavy Metal, comme son modèle Métal hurlant, reproduit aussi le goût particulier de ce dernier pour les personnages féminins franchement dénudés... Petit à petit, Heavy Metal s'est affranchi de son modèle, accueillant des histoires originales de Vaughn Bodé, Charles Burns ou Richard Corben, et dépassant bientôt les ventes du magazine français, avec près de 200.000 exemplaires à la fin des années 1970.
S'il a changé à plusieurs reprises de propriétaire, le magazine américain est toujours en activité, avec une publication bimensuelle.
Toute la collection des numéros de Heavy Metal n'est bien sûr pas disponible en ligne, mais il est possible d'en découvrir quelques numéros sur archive.org.
via Open Culture

Le goût du vintage : Hachette se met à produire des vinyles


La tendance éditoriale est définitivement à l’objet, considérant toutes les maisons d’édition qui se lancent dans l’impression, et plus spécifiquement le pressage. En effet, avec l’essor de ventes du livre audio, tout le monde s’efforce de produire des audiobooks en version vinyles. 


Vinyl
domaine public
Cette fois, c’est Hachette Audio, en collaboration avec Wax Audio Group, qui se lance dans l’aventure. Le premier titre est celui de David Foster Wallace, This Is Water d’ores et déjà disponible. La série de vinyles proposera des textes lus par Lin-Manuel Miranda, Jerry Garcia, Amanda Palmer ou encore Steve Jones.

Les ventes de livres audio sur le territoire américain ont dépassé 14,32 millions d’exemplaires, en hausse de 9 % en regard des 13,1 millions de 2016, souligne Nielsen Music.

Toutes les versions vinyles contiendront des codes de téléchargements pour disposer de la version complète du livre audio – pour ceux qui sont trop volumineux pour figurer sur deux vinyles.
Jeff Bowers, président de Wax Audio Group remarque que le segment du livre audio est celui dont la croissance, dans le monde numérique, est la plus importante. Sa société avoisine en effet les 3 milliards de ventes – au global — et 48 % des clients sont âgés de 18 à 35 ans.

Les livres audio en MP3, ça fait hipster. En vinyles, c'est trop yuccies

Or, si l’on veut comprendre le pourquoi du comment du développement des vinyles pour ce support, ajoute-t-il, il faut savoir que 57 % des clients écoutent leurs audiolivres à la maison.
Hachette Audio avait déjà expérimenté ce format en 2010 avec David Sedaris, Live for Your Listening Pleasure, mais, depuis, ne s’était pas particulièrement investi – attendant de voir comment se comporterait le marché.

Les Rolling Stones et le fils de Stephen King sur un même vinyle
 

Pour David Foster Wallace, 1500 vinyles ont été pressés, une édition volontairement limitée en bleu et blanc pour la vente en ligne, tandis qu’en librairie, une version orange sera proposée – à 500 exemplaires. Et manifestement, c’est déjà en rupture de stock.
Il s’agit de l’essai que l’auteur avait présenté au Kenyon College, à l’occasion d’une intervention en 2005.

Les prochains titres sont prévus dans les prochaines semaines. On retrouvera Hamilton: The Revolution (par Lin-Manuel Miranda and Jeremy McCarter), Jerry on Jerry (par Jerry Garcia, édité par Dennis McNally), et The Art of Asking (par Amanda Palmer).

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