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Big Brother & The Holding Company : prises alternatives



Sex, Dope & Cheap Thrills
Dans A écouter, Chroniques 06/12/2018 20:00 1,481 Vues
Résumé : Janis ne nous a jamais semblé si présente, si palpable, quitte à occulter injustement, une fois encore, la ferveur du groupe qui s’active derrière elle.
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Une nouvelle réédition qui explore le passage de la chanteuse emblématique au sein du groupe d’acid-blues originaire de San Francisco

Pourquoi cet étrange sentiment d’avoir été téléporté directement dans la console tandis que, derrière la vitre, Janis et les autres enchaînent les prises de ce qui deviendra sous peu un Cheap Thrills faisant l’unanimité jusqu’à Robert Crumb, à qui il avait été demandé de l’illustrer, lui qui avouait sans ambages détester cette musique ? Est-ce parce que le principe appliqué il y a six ans avec la plongée dans les sessions de Pearl, pour la réédition de ce dernier, est à nouveau adopté ici, dans le but de permettre de redécouvrir un album de Janis Joplin à travers des prises alternatives inédites pour la plupart ? À moins que ce ne soit tout bonnement cette incandescence magnifiée pour l’éternité d’une Janis tour à tour cajoleuse et mama blues-soul exsudant tout ce qu’elle aurait gardé en elle de frustrations et de servitudes depuis trop longtemps ?
Parce que ce sont des versions plus rêches des hymnes de l’album (“I Need a Man to Love”, “Piece of My Heart”) – et d’autres qui n’y figureront finalement pas (“Catch Me Daddy”, “Farewell Song”, voire ce “Ball and Chain” capté live) – qui sont dévoilées ici, Janis ne nous a jamais semblé si présente, si palpable, quitte à occulter injustement, une fois encore, la ferveur du groupe qui s’active derrière elle.
Xavier Bonnet
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