prime student

10 MUST LEARN Blues Guitar Riffs - Easy!


Download

l'hommage à Bashung du peintre José Corréa


Alain Bashung aurait eu 70 ans cette année. A cette occasion la librairie Art & l'être de Strasbourg rend hommage au chanteur alsacien. Jusqu'au 30 septembre, les fans du musicien de génie replongent dans "L'Elsass Blues" grâce aux peintures de l'artiste José Correa.
La librairie galerie Art&l'être rend hommage à Alain Bashung disparu en 2009. L'exposition des peintures de l'artiste
José Correa
présente une quinzaine de portraits du chanteur qui aurai fêté ses 70 ans le 1er décembre prochain.  
Pour organiser cette exposition, Michelle Ruffenach, grande admiratrice de l’artiste, a bénéficié de l’aide et du parolier et fidèle ami de Bashung : Jean Fauque. Le travail de Correa intitulé "Bashung l'Elsass Bleues" s'appuie sur la chanson éponyme écrite en 1981. 
Michelle Ruffenach a beaucoup sollicité l'entourage d'Alain Bashung. Elle leur a demandé d'écrire à la main quelque chose qui leur venait à l'esprit quand ils pensent à lui. Onze amis du poète qui jonglait avec les mots et le rock ont répondu présents. Parmi les plus connus,
Jean Fauque
évidemment mais aussi Dick Rivers et Mike Shannon et son ami intime, Bob Addrizza. 

Hommage de Jean Fauque et José Correa à Alain Bashung  Hommage de Jean Fauque et José Correa à Alain Bashung
© José Correa
En plus des originaux, une trentaine de tirages des quinze portraits sont mis en vente à la librairie. Copiés sur papier d’art de 280 grammes, ils sont numérotés et signés pour être vendus 40 € pièce. 

"Elsass Blues - Alain Bashung"  par José Correa "Elsass Blues - Alain Bashung"  par José Correa
© José Correa

Le blues-rock épicé de Red Beans & Pepper Sauce pimente leur dernier album "Red"


Mis à jour le 19/09/2017 à 21H36, publié le 19/09/2017 à 19H31
Red Beans & Pepper Sauce
Les haricots rouges, c'est le liant dans la cuisine tex-mex. Dans la musique du groupe Red Beans & Pepper Sauce, c'est le blues qui tient le fil rouge entre tous les styles qui vont du classic-rock au hard en passant par le funk. Ce cocktail épicé monte les vu-mètres un peu plus dans le rouge pour leur quatrième album "Red" qui sort ce 21 septembre.
En France aussi on a notre "Southern rock" : il vient de la région de Béziers et s'appelle Red Beans & Pepper Sauce. Des influences qui vont de Led Zeppelin et Deep Purple à Jimi Hendrix en passant par ZZ Top, les Allman Brothers ou plus récemment Gary Clark Jr. Un signe distinctif toutefois : le chant est assuré par la féline Jessyka Aké, en contrepoint du leader-guitariste Laurent Galichon qui était l'invité de France 3 Languedoc, mercredi 13 septembre :

Le blues en filigrane

A l'écoute du premier morceau "Bad quarter moon", avec son tempo rapide et son riff saturé, on ne peut pas dire que l'influence du blues à proprement parler soit limpide. On est plutôt dans du hard-rock lourd pour cylindrées rutilantes. La voix haut-perchée de Jessyka Aké évoque des intonations entre Robert Plant et Ian Gilian, tandis que la guitare, le clavier et la rythmique font imédiatement penser au Deep Purple de la grande époque, quelque part entre "In rock" et "Fireball". Et puis le titre suivant "No saint today" nous ramène tout de suite aux origines et nous rappelle que tous les mouvements du rock des sixties et seventies puisent à la source : le rythme redevient ternaire, le bottleneck glisse sur les cordes, et l'harmonica souffle un vent d'outre-atlantique ; le groupe connait ses classiques. A l'écoute de "Half world Changeling", on ne peut s'empêcher de penser au riff de "La grange" de ZZ Top. Du shuffle texan comme on l'aime, mais ici avec des accents plus hard.
"Half World Changeling" enregistré et filmé live en studio
C'est ainsi qu'on ressent le blues dans la musique de Red Beans & Pepper Sauce : pas directement, mais en filigrane, par petites touches. C'est sur le morceau "Dead spell" qu'il ressort le plus : de la guitare dobro jouée en slide et un harmonica haletant, mais le rock électrique reprend le dessus pour un final au riff saturé. L'album explore divers horizons avec un rythme funky sur "Smiling child", de très beau arpèges à mi-chemin entre Hendrix et les Red Hot Chili Peppers sur la ballade "Flyin' high", ou le hard-blues sur "The black panther", un titre qui colle bien avec le style de la chanteuse. Le disque se termine sur le crépusculaire "Sinkin down " ("Naufrage") avec un très beau solo de guitare qui cite le riff de "1983...a Merman I should turn to be" d'un certain...Jimi Hendrix.

De la musique taillée pour le live

Comme l'explique Laurent Galichon, même s'il se fait plaisir en studio, c'est sur scène que le groupe exprime toute son énergie et son plaisir de jouer. Créé en 2010, Red Beans & Pepper Sauce a commencé à vraiment décoller avec le deuxième album, autoproduit (comme les suivants), "Who made the sauce ?". Mais c'est aussi en se forgeant une solide réputation dans différents festivals, et notamment avec leur victoire au tremplin du
Cahors Blues Festival
en 2013. Ils ont ainsi partagé la scène d'artistes tels Dr Feelgood, Animals ou encore Earth, Wind & Fire.
Extrait du concert de clôture de la Feria de Béziers 2016 en ouverture de Earth, Wind & Fire
Pour lancer ce nouvel album qui sort jeudi, une série de concerts débute le jour même dans leur ville natale de Béziers, puis dans la région du sud, avant d'autres dates partout en France, et même une aux Pays-Bas. Allez les voir sur scène, histoire de vous réchauffer à l'approche du climat automnal, et de mettre un peu de piquant dans votre quotidien.
La pochette de l'album "Red" La pochette de l'album "Red"

Les racines blues de Sanseverino, de Mulhouse à Montreuil


L’auteur, compositeur et interprète a composé un album en puisant dans ses souvenirs aux sonorités américaines.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par
Le chanteur, guitariste, auteur et compositeur Sanseverino.
Le chanteur, guitariste, auteur et compositeur Sanseverino. FRANK LORIOU
Révélé au grand public au début des années 2000 avec des chansons vives et allègres en swing manouche et java, le chanteur, guitariste, auteur et compositeur Sanseverino a, depuis, abordé bien des univers musicaux. Dont la country – et notamment l’un de ses styles, le bluegrass –, le big band jazz ou aujourd’hui le blues, au cœur de son nouvel album, Montreuil/Memphis.
On y entend le blues des racines campagnardes (Elegantman, Je ne pense qu’à tes fesses, Alone and Blue), celui qui surgit des fanfares de La Nouvelle-Orléans (A mon enterrement, Pas à Lafayette), ­celui qui se frotte au rock’n’roll au studio Sun Records de Memphis (Montreuil/Memphis), celui, électrique, de Chicago (Touche pas au grizzly), celui qui a irrigué le rhythm’n’blues…
Couleurs sonores des Etats-Unis
C’est au studio Le Chantier, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), que dirige Benjamin Constant, réalisateur de l’album, que Sanseverino a enregistré ce disque aux couleurs sonores des Etats-Unis. « J’aurais pu aller dans des studios liés à l’histoire du blues, dit-il. Mais j’ai eu le sentiment que j’allais me retrouver à être le chanteur touriste, avec qui on fait une séance vite fait. Parfaite, mais à laquelle il manque l’aspect humain. »
Alors, c’est avec des musiciens d’ici que Sanseverino a joué la musique de là-bas. La plupart sont des familiers, les guitaristes Nico Duportal et Hervé Legeay, le batteur ­Stéphane Huchard, l’organiste et violoniste ­Christophe ­Cravero, l’harmoniciste Marko Balland, à qui Sanseverino a fait une place de choix… Pour certains morceaux, des vents sont de la partie. Tout y est musicalement exact, délié, enjoué.
Le blues, Sanseverino le découvre vers l’âge de 20 ans, lorsqu’il commence à s’intéresser à la ­musique. Au début des années 1980, quand il vit à Mulhouse : « J’allais chez un disquaire, je prenais un peu au hasard, des trucs...

Messages les plus consultés